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1923
JANVIER
6 janvier (L'Union Agricole et Maritime)
Vol avec effraction. : sur plainte de son père, les gendarmes ont mis en état d'arrestation Guyader Joseph, 28 ans, cultivateur au bourg qui le 1er janvier pour se procurer de l'argent, a brisé la porte d'entrée de la maison paternelle, a ouvert la porte de l'armoire, dérobant deux titres de rente à 4% et une somme de 1 400 fr Guyader qui n'est pas à son premier coup d'essai, est un paresseux voulant vivre sans travailler. Maintes fois déjà, il a volé de l'argent à ses parents pour s'amuser. A l'interrogatoire des gendarmes, il reconnaît tous les faits. Il ne regrette nullement ce qu'il a fait et attend, dit il, la première occasion pour recommencer. Fouillé par le père, en présence des gendarmes, il a été trouvé en possession des titres et des 1 400 fr qu'il n'avait pas eu le temps de mettre en lieu sûr.
13 janvier (L'Union Agricole et Maritime)
Menaces : Jean Marie Le Gall, 26 ans, depuis peu sorti de l'asile St Athanase et domestique de ferme, à Coat an Poulou en Melgven, chez M. J.M Jeannès, depuis le 8 avril 1922, donnait satisfaction à son patron, lorsque le dimanche 30 décembre, il le quitta pour aller, disait-il, régler son tailleur à Rosporden. Mais il ne revint pas à Coat an Poulou et le 4 janvier vers 22 heures, il se serait rendu à Loge Begouarn, en Bannalec, chez son frère Jean Le Gall. Ce dernier se plaint d'avoir été menacé et demande l'internement de son frère. Jean Marie nie les menaces et déclare que s'il a sorti cette nuit là, un cheval de l'écurie, c'était pour se venger de Jean qui ne voulait pas lui ouvrir. Les gendarmes s'étant présentés au village, Jean Marie a déclaré retourner à Melgven et Jean Le Gall a retiré sa plainte.
Ivrogne : Louis, domestique à Lotheringan s'est trouvé près du pont de Roshuel, le 6 janvier, dans un tel état, que les gendarmes en furent scandalisés. Programme de sa boisson : eau de vie de cidre et cidre.
27 janvier (L'Union Agricole et Maritime)
Arrestation : le 21 janvier, vers 20h30, une femme est venue demander une chambre à coucher chez Mme Pytavie, hôtelière à Bannalec. Le lendemain matin, quand on lui a présenté le registre des voyageurs, elle s'est inscrite sous le nom de Moraine Jeanne, 38 ans, né à Pont l'Abbé et domiciliée à Qu imper, 23 avenue de la gare. La tenancière lui ayant demandé des pièces d'identité, elle n'en avait pas ; pas plus que d'argent pour payer sa chambre qui s'élevait à 5 fr Elle prétendit avoir des titres qu'elle allait négocier à la poste et qu'elle viendrait régler ensuite. Mme Pytavie lui ayant demander de laisser un gage, elle finit par donner une bague soi-disant en or, avec une perle. La gendarmerie mise au courant, se mit à la recherche de cette femme, qui fut rencontrée rue de Pont Aven. Invitée à se rendre à la caserne de gendarmerie où pressée de questions, elle finit par donner son état civil exact et fournit des pièces d'identité. C'est une dame Gautier, née Guéguen Anna, originaire de Pont aven, sans domicile fixe. Elle reconnaît également avoir été demander 50 fr à la cure. Arrêtée pour flagrant délit de mendicité et tentative d'escroquerie, elle s'est vue arrêter et conduire devant M; le Procureur de la République à Quimperlé.
FEVRIER
3 février (L'Union Agricole et Maritime)
Non lieu : Mme Guéguen qui avait été arrêtée à Bannalec, étant sans domicile fixe a été remise en liberté, ayant bénéficié d'une ordonnance de non lieu.
Guides et plaque : Joseph, du Grand Perrin, est un grand Niguedouille. Ne s'avisait-il pas, à la nuit obscure, le 25 janvier à 5h55, de conduire sans guide, une charrette attelée de trois chevaux, laquelle au surplus n'était pas éclairée. Que n'était-il resté au lit ?
17 février (L'Union Agricole et Maritime)
En revenant du conseil de révision : le 8 courant, après avoir passé le conseil de révision, Louis Pendu du village de Trémeur, rencontra vers 15 heures, Mme Berthou du même village qui travaillait dans un champ à proximité de sa maison d'habitation. Le jeune conscrit qui était pris de de boissons, lui porta plusieurs coups de poing à la figure et tenta de lui faire violence. L'arrivée de deux voisins mit fin à la scène. Pendu interrogé prétend ne se rappeler de rien.
24 février (L'Union Agricole et Maritime)
Fermeture tardive : Marie Corentine prend trop d'aise avec les règlements qui président à la beuverie nationale. Un conclave se tenait chez elle, le 11 février à 23h23. Les gendarmes ont mis fin aux parlotes et aux soiffades.
Chien enragé : un croisé-basset, appartenant à M. Tallec, de Kerandréo, en Riecsur Bélon et qui avait quitté la ferme depuis deux jours, a exercé de véritables ravages dans la commune de Bannalec. Le 17 février à 5 h. du matin, il visitait la cour du Quillo, chez M. Le Noc, mais sans rien faire, A midi et demi, il mordit une truie allaitant 7 porcelets, à Mme Veuve Nicolas, meunière au moulin de Kerhont. Au village du même nom à 13 h., il mordait à l'oreille le chien de Yves Le Naour. cultivateur. Un quart d'heure après au Penhoat, il mordit, à la patte antérieure gauche et au cou, le chien de Christophe Le Beuze. A 14 h. il se trouvait, à Keribin, chez Yves Thersiquel dont il roulait les deux chiens et les deux truies, dont l'une allaitait trois et l'autre sept porcelets C'est là qu'il fut tué par le fusil de Jean-Marie Huon, 26 ans. A l'autopsie, son estomac, contenait du crottin, des cailloux et autres ingrédients.
MARS
3 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Plaque et appareil sonore : à Loch Begoarem, Louis de Kersclippon, n'ayant ni plaque ni appareil fut rencontré le 20 février à 11h15 par la Sainte Hermandad.
Vol de sapins : Jean Louis Morvan, 66 ans, scieur de long, à Pont Hellec, a été surpris le 23 courant, porteur de cinq plants de sapins qu'il venait de déraciner dans Coat Naon, exploitée par M; Toulgoat et sans aucune autorisation. Procès verbal lui a été dressé pour arrachage et dévastation de plants de sapins.
En défaut : Louis 18 ans, domestique au moulin Nabat, circulait à bicyclette vers 19h30 le 13 février lorsqu'il fit la rencontre près de Pont Roshuel des gendarmes. Comme il n'avait de lumière et ni appareil avertisseur, il s'est vu affubler d'une double contravention.
10 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Folie spontanée : le 9 Mars, à 5 h. du matin le nomme Benotto, 50 ans, ouvrier sabotier au service de M. Gicquel, de Bannalec, après avoir allumé le feu sortit de la loge pour aller chercher de l'eau afin de faire du café. A son retour, il vit sa hutte en flammes ; au lieu d'essayer d'éteindre l'incendie, il courut au bourg et se mit à casser les carreaux des fenêtres. On parvint à le maîtriser et M. Capitaine, lieutenant des pompiers aidé de MM Baffet et Gicquel le conduisirent en auto à Quimperlé, où il fut vers trois heures, déposé dans un cabanon. Détail navrant, Benotto est père de huit enfants.
10 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Divagation d'animaux : le 5 courant, les 4 porcs de Catherine, de Kergach, étaient partis en ballade sur le chemin de grande communication n° 22, près de LogeBegoarem. Rencontrée par les gendarmes, Catherine s'est vue dresser procès-verbal pour divagation d'animaux
24 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Lumière : Près de la gare le 7 mars à 18h15, Louis de Lannon distinguait encore un fil blanc d'un fil noir. Donc, il n'allumait pas la camoufle de son attelage. Le gendarme, très myope, ne le distinguait pas aussi bien.
Pas de lumière : A Kerandréo Saint Germain, Joseph médite sur son mépris des lumières. En plein XX° siècle, le 7 mars 1923 à 18h50 il laissait sa lanterne éteinte.
Il y a des auberges : ...près de la gare de Bannalec, dont l'une est tenue par M. Quéré. Le 7 mars à 18h15, ce qui s'y passait intéressait plus Louis de Lannon que son propre attelage abandonné sur la chaussée. Louis eut regret de sa distraction.
Attention aux guides : François, charretier à Bannalec, rencontré le 10 courant sur le chemin vicinal n° 2, monté dans sa voiture avec un attelage de deux chevaux de file, sans guide, écope d'un procès verbal.
AVRIL
7 avril (L'Union Agricole et Maritime)
Ivresse publique : Pierre François de Ty Nevez Roshuel, le 1° avril à 17 heures, sentait barboter dans son ventre, plein de cidre, tous les poissons qu'il avait récoltés ce même jour, depuis sa naissance. Comme ils lui faisaient du mal, il protestait si violemment que les gendarmes, passant, crurent devoir le calmer.
Accident d'auto : le 2 courant vers 23 heures, M. Le Bonniec, quincaillier à Pont Aven, regagnait son domicile en automobile. Au bas de la côte de Ladry, près de la station de Bannalec, il eut à croiser trois cyclistes venant en sens inverse. L'auto allait à allure moyenne, phares allumés ; les cyclistes étaient sans lumière. Les deux premiers dépassèrent la voiture sans accident mais il n'en fut pas de même pour le dernier, Le Roux Louis âgé de 23 ans. Heurté par un garde boue avant, le cycliste fut projeté sur le bas côté de la route et ne repris connaissance que vers deux heures du matin. Transporté chez Mme Nicolas, débitante près de la gare de Bannalec, le blessé reçut les soins du Docteur Moré et fut ensuite transporté chez ses parents à Kernévéuas en Mellac. L'état de Le Roux, quoique grave, ne semble pas devoir inspirer d'inquiétude. Quand à l'automobiliste qui était accompagné de MM Gourmelen menuisier à Pont Aven et Gautier chef de musique à Lorient il fut légèrement blessé à l'arcade sourcillère par des éclats de vitre. Sa voiture, après le choc contre le talus, se renversa à droite pare brise en miette, volant de direction faussé, phares et garde boue brisés. M. Le Bonniec et ses compagnons de route ont été transportés à Pont Aven par M. Capitaine, négociant à Bannalec. La gendarmerie procède à une enquête.
14 avril (L'Union Agricole et Maritime)
Divagation d'animaux : les deux vaches de Loj ar Groaz qui ne sont pas les vaches à Colas mais les vaches à Guillaume étaient mercredi en pèlerinage à l'Eglise Blanche sur le coup de 8h50. En revenant au logis, elles apportaient à leur maître son lod ar pardon, un cadeau des gendarmes.
Ni plaque, ni lumière : Jean de Kerdavid en Le Trévoux s'en alla comme il était venu de la gare de Bannalec le 8 avril à 22 heures sans plaque ni lanterne mais pourvu d'un PV. Son compagnon Pierre de Kerguer ne fut pas plus heureux.. Danses l'après midi, à partir de 14h ainsi que toute la nuit.
Bal d'inauguration : à l'occasion de l'inauguration de la salle de danse de M. et Mme Guyader à Saint Jacques, il sera donné le dimanche 15 avril, un bal à grand orchestre
21 avril (L'Union Agricole et Maritime)
Heurt de voiture : le 17 avril vers 20h30, Joseph Daniélou de Kervran en Le Trévoux buvait du cidre au débit Carrer au village du Rozic. Sa charrette chargée de genêts et non éclairée était placée de sorte que les roues étaient dans le fossé droit de la route le derrière et les ridelles presqu'au milieu en barrant à peu près la moitié. A ce moment arrivait en voiture avec sa femme et ses deux enfants de Querniouran en Le Trévoux François Jaffré de Lannon en Bannalec. Le trot qu'il observait était de 10 kilomètre à l'heure et la voiture était éclairée. Arrivé au Rozic, sa femme lui fit remarquer, trop tard, quelque chose de sombre sur la route. Au même moment, il sentit un choc et les deux brancards furent brisés au ras du coffre. La voiture bascula en arrière et les personnages qui y étaient furent projetées à terre. Daniélou au bruit, sortit de l'auberge et se précipita à la tête de son cheval. M. Jaffré indemne aida sa femme à gagner le débit car elle était blessée à la nuque. Les deux enfants n'avaient aucun mal. Pansée par le Dr Goulven, Mme Jaffré fut reconduite chez elle dans l'auto du docteur. Les dégâts sont estimés à 200 fr.
Le chien de Louneya : originaire de la Rhur, se fiche des règlements français comme ses compatriotes à deux pattes demeurés de l'autre côté de la frontière. Le 11 avril à 7h30 il se baladait sans collier, doublement en faute, et les gendarmes étaient matinaux.
MAI
12 mai (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé - Audience du 8 mai 1923
Vol de dentelles : le 6 mars dernier, Mme Audran déballait la marchandise sur la place de Bannalec. Le soir elle oublia sur les marches du calvaire une boite contenant de la dentelle pour une valeur de 600 fr environ. Malcoste Jacques, marchand de poissons à Bannalec qui l'avait ramassée l'emporta à son domicile où sa femme et sa fille se mirent aussitôt en devoir de se tailler des cols et des coiffes. Le lendemain Mme Audran fit publier plusieurs fois par le crieur municipal, promettant une récompense, mais les époux Malcoste firent la sourde oreille. Ils cachèrent la boite et le reste de son contenu, dans le pailler d'une voisine, de crainte d'une perquisition, car la rumeur publique les désignaient comme auteurs présumés du vol. Quelques jours après, la fille Malcoste, qui a déjà eu maille à partir avec la justice, profita de l'absence de ses parents pour aller faire sa déclaration à la gendarmerie et sur les conseils du brigadier, rapporta quelques instants après la boite en question. Pour répondre à ce délit, les époux Malcoste, comparaissent aujourd'hui devant le tribunal. Les renseignements fournis sur leur compte ne leur sont guère favorable. Ils se voient condamner chacun à 2 mois de prison. Défenseur Me Fournis.
Abandon d'attelage : Victor de Trémeur, attiré par le cidre frais du débit Trégourès à Loch Begoarem, laissa son attelage sur la route le 7 mai à 9h30. "Coucou" dit le gendarme.
26 mai (L'Union Agricole et Maritime)
Vol : le 22 mai vers 13h30 la veuve Sénéchal, prise de boisson, se rendit chez Mme Jeannès dont le mari est plâtrier avenue de la gare pour faire le ménage. Elle aida Mme Jeannès à faire la vaisselle d'abord puis le lit dans la chambre à coucher. Ensuite, elle alla chercher un broc d'eau et un seau de charbon. En rentrant, elle dit à Mme Jeannès : "alors tu me donnes quelque chose ! l'argent d'une bouteille de cidre ?" Mme Jeannès prit dans l'armoire un sac à main et lui remit 1fr70. Mais au lieu de replacer le sac dans l'armoire, elle le laissa sur le lit par mégarde puis s'absenta. Un quart d'heure après, le sac en simili peu de daim, contenant 220 francs, quelques monnaies et de menus objets, avait disparu et la veuve aussi. La valeur du sac est de 50 francs. Mme Jeannès prévint immédiatement son mari qui travaillait route du Trévoux à la construction de la maison du Docteur Moré. Rejointe par lui, la veuve Sénéchal revint chez les époux Jeannès. Elle commença par nier puis déclara qu'elle était prête à rembourser si on avait perdu quelque chose, ajoutant : "si j'ai pris votre sac, j'aurai assez pour me payer un costume neuf, ensuite j'irai trouver MM Prat et Biger et je vous rendrai vos sous. Si j'avais pris votre argent, j'aurai pu me foutre une bonne cuite". Enfin elle se tut jusqu'à l'arrivée des gendarmes, se bornant à supplier qu'on ne les fit pas intervenir pour son honneur et celui de son fils. Comme elle était ivre, elle commença par écoper d'un procès verbal pour avoir gesticulé dans la rue. Au bloc malgré ses dénégations, au bloc !
Divagation d'animaux : près de Kergléren, deux porcs s'ébrouaient le 22 mai à 10 heures aux frais des prestataires de la Grande Route. Pour l'usure faite par leur pattes, Marie paiera l'amende.
Ludovici ex grego porcus : le 20 mai dernier près de Brunec, faisait librement sa promenade quotidienne. Fort dévoué à son maître et ne voulant pas lui attirer de désagrément, cet animal dès qu'il vit les gendarmes s'enfuit bien loin du bas côté de la route qu'il avait turialé sur une cinquantaine de pas. Rejoint à la ferme, il encaissa un procès verbal mais cela ne l'engraissera point.
JUIN
2 juin (L'Union Agricole et Maritime)
Divagation : près de Pont Glaeres, seize bêtes à corne appartenant à Loeïz de Kerantiec paissaient sans surveillance le 23 mai à 18h45 sur le grand chemin n° 22. Un P.V c'est aussi rapide qu'un gendarme se disait le pauvre Louis en ramenant ses 16 animaux à l'étable. Ha¨! donc ! vilaines bêtes !
Sans collier : le molosse de Fifine à Kerhoel circulait sans marque de servitude sur un chemin qui lui était de servitude le 24 mai à 9 heure. Procès verbal.
9 juin (L'Union Agricole et Maritime)
Accident : le jeune Jérôme Carnot ouvrier agricole à Roshuel en Bannalec étant tombé d'une charrette d'ajoncs a dû être transporté d'urgence à l'hôpital de Quimper, le Dr Goulven ayant constaté une fracture de la colonne vertébrale.
Incendie : un incendie dont les causes sont inconnues, s'est déclaré le 3 juin vers 9h45 dans un bâtiment servant de cellier et appartenant à Traouen François cultivateur à Kercanic. Aussitôt l'alarme donnée, on dépêcha le domestique pour aller au bourg quérir les pompiers pendant qu'aidé des voisins, Traouen se mit en devoir de combattre le fléau. 21 barriques de cidre, le pressoir, le moulin à pommes et tous les instruments aratoires ont été la proie des flammes. Quand les pompiers arrivèrent sur les lieux, tout avait été détruit. Ils se bornèrent à noyer les décombres. Traouen estime ses pertes à 8 000 fr.
10 juin (La dépêche de Brest)
Tribunal correctionnel. -, Audience du 6 juin 1923. - Vol.
Le 22 mai, Mme Jeannès, demeurant avenue de la Gare, à Bannalec, employait comme femme de ménage la nommée Marie-Jeanne Jaffré, veuve S..., 40 ans, ménagère à Bannalec. L'ouvrage terminé, Mme Jeannès remit à la veuve S... 1.70 fr qu'elle aurait pris dans un sac à main, puis déposa celui-ci sur le lit. Mme Jeannès descendit ensuite de sa chambre, laissant seule la veuve S... dans la pièce.
Un quart d'heure après le départ de la femme de ménage, Mme Jeannès constata la disparition de son sac à main contenant 220 francs et différents papiers de famille.
Soupçonnant fortement la veuve S... du vol, Mme Jeannès informa aussitôt les gendarmes. Ces derniers trouvèrent la veuve S... en état complet d'ivresse, qui refusa d'indiquer où elle avait caché le produit du vol, puis déclara qu'elle n'avait rien pris. Mise en état d'arrestation et conduite à Quimperlé devant le magistrat instructeur, elle reconnut deux fois avoir pris le sac à main, mais ne savait ce qu'il était advenu ; elle l'avais sans doute perdu.
A l'audience, elle est revenue sur ses déclarations et nie énergiquement avoir pris quoi que ce soit.
Le tribunal condamne cette indélicate femme de ménage à quatre mois d'emprisonnement.
16 juin (L'Union Agricole et Maritime)
Infraction à la police des chemins de fer : le 29 avril Joseph Arzul, facteur mixte à Bannalec fut prévenu le 9 avril, durant le stationnement du train de 18h24 par l'homme d'équipe Le Spigeln qu'un voyageur avait mis sa bicyclette dans un compartiment de 3° classe. Requis de la transporter au fourgon, ce voyageur traita l'employé de lèche cul et de bandit. Cela n'empêcha pas l'employé de s'emparer de la bicyclette. Furieux, Albert Asse de Theix (Morbihan) le menaça de lui faire son affaire. Asse reconnut par la suite avoir traité l'employé de brigand et de bandit.
30 juin (L'Union Agricole et Maritime)
Suicide : lundi 25 juin, Jérôme Beuze 43 ans, cultivateur à Corbie fendait du bois près de sa porte vers les 11 heures. Sa femme s'absenta une vingtaine de minutes pour aller prendre de l'eau à 300 mètres. En rentrant, elle trouva son mari pendu au faite de la charpente, les pieds dans la trappe du grenier à 1m50 du sol. Elle courut chez son voisin M. Nicolas lequel à son tour avertit M. Massé. Celui ci voulut monter dans le grenier mais il n'y avait plus d'échelle, le suicidé, avant de se pendre, l'ayant ramené à lui. Néanmoins, Massé réussit à s'introduire là haut. Il coupa la corde et le corps de Beuze tomba dans l'étable de la vache. Transporté sur son lit, il fut impossible de le rappeler à la vie. Pensionné de guerre à 45%, il était sujet à des troubles mentaux et était resté cinq à six semaines , il y a un an, en observation à l'hôpital de Quimperlé.
JUILLET
7 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Un train tamponne un attelage : le 30 juin, deux charrettes appartenant à M. Sinquin, marchand de bois à Bannalec et conduites par les charretiers Nicolas et Thaëron Joseph, arrivaient au passage à niveau, n° 493, situé sur le chemin vicinal n° 3, de Bannalec au Trévoux, au lieu dit Croix-Logan. Les charrettes, dont l'une d'elles était suivie d'un diable étaient chargées de troncs de sapins. L'express n° 103 allant passer, à l'heure régulière, les barrières furent fermées, et les voitures durent attendre. Comme l'express n'annonçait pas parle signal réglementaire, aucun autre convoi, Mme Pavec garde-barrière, ouvrit pour laisser passer les attelages venant de la direction de Logan et un autre venant de la direction de Bannalec. Elle ouvrit d'abord celle du côté de la voie descendante, c'est-à-dire celle du côté de Logan, puis celle de la voie montante. La première charrette conduite par Thaëron s'engagea sur le passage à niveau et traversa la voie sans encombre. Il n'en fut malheureusement pas de même pour la seconde, car, à peine le cheval de tête était-il sur la voie, qu'un coup de sifflet d'un train, venant de la direction de Quimperlé, retentit, à environ 100 mètres du passage. Madame Pavec, apercevant le convoi fit des appels au conducteur de la voiture, mais ce dernier étant atteint de surdité ne put se garer, à temps, tandis que la garde barrière qui se trouvait elle-même au milieu de la voie descendante n'eut que juste le temps de se sauver pour ne pas être écrasée, mais le cheval de trait fut frappé par la locomotive et les débris de l'animal furent trouvés à environ 120 mètres plus loin. Par la vitesse du train, la voiture croyons-nous, fut prise en écharpe, puisque les brancards furent brisés, et le cheval du limon était encore debout, ainsi que le conducteur de la voiture, après le passage du train. Aidé de son camarade qui avait pu franchir le passage à niveau, Nicolas détela un cheval qui, aussitôt, démuni de ses harnais, tomba mort, Le conducteur ne se plaignit de rien sur le coup, mais au bout de dix minutes, il dut s'asseoir, Au bout d'une demi-heure, se plaignant de plus en plus, Madame Pavec, fit appeler le docteur Moré, de Bannalec, qui fit transporter le blessé, chez son patron, M. Sinquin. Son état est assez grave.
Coups et blessures : le 24 juin dernier, revenant du pardon de Saint-Jacques, Petit Jean, 33 ans, cultivateur à Coat-Morn, s'arrêta vers 22 heures, chez un de ses amis, le sieur Le Goc, à Loge Daniel, où se trouvait déjà le nommé Charles Derrien, cultivateur à Lojou. Petit, qui avait rendu de grands services à Derrien pendant que celui-ci était mobilisé, en s'occupant de ses terres, lui reprocha son manque de franchise à son égard, en achetant, sans le lui faire savoir, certaines parcelles de terre dépendant de sa ferme. Mécontent de ces reproches, Derrien se mit en colère et lança un coup de poing atteignant Petit à la figure. La discussion continua et, d'un autre coup de poing, Petit roula à terre, où il resta environ dix minutes, sans connaissance. Quand il revint à lui, bien que blessé à la lèvre inférieure, il fut encore frappé par son adversaire contre lequel il a porté plainte.
Chien sans collier : le chien de Marie-Anne, de Golodec s'était permis de se promener, le 27 courant, vers 20h30, sans être muni du faux col réglementaire, ce qui a valu à Marie Anne d'être inscrite sur le calepin des gendarmes.
14 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Pas d'affiche : Louise, débitante route de Saint Thurien, n'a pas affiché la loi répressive de l'ivresse publique.
École libre de Notre Dame de Folgoet : Voici le résultat des certificats d'études : Certificat d'études primaires officiel (présentées 14, reçues 14) : Maria Canevet mention assez bien ; Marie Anne Carrer AB ; Marie Doeuff AB ; Marguerite Durand AB ; Madeleine Le Guen AB ; Françoise Guyader AB ; Marie Huet AB ; Anna Kerbiquet AB ; Marie Prat AB ; Marie Bacon, Marie Cadic, Maria Gilles, Madeleine Le Gall, Marguerite Vigot. Certificat d'études primaires libre (présentées 11, reçues 11) : Marie Anne Carrer mention bien ; Anna Kerbiquet B ; Marie Bacon AB ; Marguerite Durand AB ; Madeleine Le Gall AB ; Maria Gilles AB ; Madeleine Le Guen AB ; Françoise Guyader AB ; Marie Huet AB ; Marie Prat AB ; Marguerite Vigot AB. Certificat supérieur : Louise Donas mention bien ; Marie Bisquay assez bien
21 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Y a-t-il eu coup ? Vers la fin de juin on récoltait les petits pois, au Golodec. Chacun sait que les petits pois sont un légume bien tendre, mais les coups ça c'est rude et de mauvaise digestion pour qui les reçoit, souvent aussi pour qui les donne. A propos d'un sceau, une discussion s'éleva entre Jean Thersiquel, et son domestique Jacques Corvellec. Ce dernier aurait saisi son patron par les effets et l'aurait secoué, l'autre de même, sans se frapper ses gages étant payés, Corvellec est parti. Le mieux est qu'ils oublient l'un et l'autre, cet incident.
Vol d'une bâche : le mardi 1° mai 1923, vers 16 h., M Hélias, chef de gare, à Bannalec, s'apercevait de la disparition d'une bâche verte, couvrant un lot de briques, derrière les balles de la petite vitesse et appartenant à M Jamès, plâtrier, à Bannalec. Cette bâche n'y était que du 30 avril. On suppose qu elle aura disparu dans la nuit du 30 avril au 1° mai. On soupçonne un charretier.
Divagation d'animaux : quatre porcs le 12 juillet à 20 heures erraient à 50 m de Golodec ; Jean stoïquement encaissa le contre coup de cette excursion.
AOÛT
25 août (L'Union Agricole et Maritime)
Police e la chasse : Alain Pen de Kernaour a un chien jaune et roux. Ce n'est ni mieux, ni pire que si le dit chien avait comme l'âne de Martin, quelque chose de pâle à l'arrière. Mais de quelque couleur soit un chien, il ne doit pas guetter le gibier, en temps prohibé et sans son maître.
Coups : le samedi 4 courant vers 23 heures Jean Pierre Corre 42 ans, domestique chez M. Penblanc de Locmarzin revenait de travailler à Kerveret, en compagnie de deux autres domestiques de M. Penblanc les sieurs Hémon et Robin. Passant à Goarem Glaz, il fut invité à entrer au débit par Jaffrezic et les frères Tanguy, de Quéménet qui l'obligèrent à leur payer un litre de vin blanc. Corre s'exécuta et pour récompense les trois compères le jetèrent dehors et lui portèrent plusieurs coups de sabots à la tête et sur différentes parties du corps lui faisant des blessures assez sérieuses. Une enquête est ouverte par la gendarmerie.
SEPTEMBRE
1° septembre (L'Union Agricole et Maritime)
École chrétienne Notre Dame de Folgoet : Enseignement ménager. L'école chrétienne de Bannalec rouvrira ses porte le lundi 17 septembre pour les pensionnaires et le 18, pour les externes. Les succès remarqués qu'elle a obtenus aux examens font ressortir l'excellence de l'enseignement qui y est donné et ne peuvent qu'inspirer aux familles la plus entière confiance. A cette école était annexée un cours d'enseignement ménager. "Mais faute d'un local plus grand on avait dû n'y admettre qu'un nombre restreint de jeunes filles. Désormais, grâce à la nouvelle construction qui s'achève, le cours ménager aura à sa disposition deux salles vastes et bien éclairées. Il s'ouvrira le 1° octobre et recevra des élèves à partir de 13 ans. Programme des cours d'enseignement ménager. Couture, raccommodage, blanchissage, amidonnage, glaçage, tricot. Coupe et confection de vêtements. Cours de cuisine. Tenue du ménage : ordre, propreté, économie, hygiène. Jardinage Cours de religion. Pour tous autres renseignements s'adresser à École chrétienne de Bannalec.
Trop de lumière ! Auguste, débitant route de Saint-Thurien, ferait bien, lorsqu'il garde des consommateurs après l'heure dans son débit, de n'employer que la goulao resin, qui donne moins de clarté que la lampe suspension. Les gendarmes pourraient peut-être passer sans se douter qu'on consomme encore à 23h25.
8 septembre (L'Union Agricole et Maritime)
Fête patronale : elle aura lieu les lundi 10 et mardi 11 septembre avec le concours de la Lyre bannalécoise
Ouverture : du Café restaurant de la poste, situé à Bannalec, rue de Scaër appartenant à Madame veuve A. Monchicourt.
21 septembre (Écho de Bretagne)
Bannalec. - Vaccination. - Le docteur Goulven, de Bannalec, vaccinera le jeudi 4 octobre, à 14 heures (révision le vendredi 12 octobre à la même heure).
Cochons mal placés. - Le 16 courant, jour d'ouverture de la chasse, les gendarmes de Bannalec, faisaient une tournée, pour la répression du braconnage. Messieurs les braconniers s'adonnent plus volontiers à ce passe-temps favori, quand la chasse est fermée. Aussi les gendarmes n'en virent-ils aucun. Ils allaient donc rentrer à leur caserne, leur mission complètement terminée, sans souci de procès-verbaux à rédiger. Quand près du village de Kernic, en Bannalec, deux délinquants surgissent sur le beau milieu de la route. Il s'agit des cochons de Mme B..., cultivatrice au dit lieu, qui profitant sans doute d'un manque de surveillance étalaient leur grâce aux yeux des passants. Cette audace valut à leur infortunée maîtresse un procès-verbal. A quelque distance de là, sept autres rossignols à glands, groin au vent et la queue en trompette s'en donnent à coeur joie sur la route près du village de Le Roch. Les gendarmes arrivant en trouble-fête, dressèrent procès-verbal à Mme K... Et c'est ainsi que cherchant des bracos, ils trouvèrent des cochons.
OCTOBRE
13 octobre (L'Union Agricole et Maritime)
Le feu dans une épicerie : dans la nuit du 7 au 8 courant, vers 22h30. un incendie dont les causes ne sont pas encore établies, s'est déclaré dans le magasin d'épicerie de gros tenu par M. J. Le Beuze, au bourg de Bannalec. L'alarme fut donnée aussitôt, mais malgré la promptitude des secours organisés par les sapeurs-pompiers, aidés de la population, le feu, trouvant un élément facile dans les marchandises entassées, fit de rapides progrès. Tout ce qui contenait le magasin devînt la proie des flammes. Les dégâts, non encore évalués, sont très importants.
NOVEMBRE
3 novembre (L'Union Agricole et Maritime)
Gardons nos bêtes : les trois vaches de Marie-Anne excursionnant à PontTorret, le 25 octobre, à 10 heures, rencontrèrent d'aimables gendarmes. On ne se sépara pas sans rédaction d'un p. v.
Ça ne va pas dans le ménage Cochennec... : surtout lorsque Guillaume, maçon, à Kerbiriou est un peu liché. C'est ce qui advint encore une fois, mardi 17, vers 18 h 45. Sa femme un peu faible d'esprit, dit on. ne lui avait préparé qu'un repas de lard jugé insuffisant. Guillaume s'emporta,. Il aurait même brandi une hache que lui aurait retirée sa belle-mère, et voulu gifler son beau fils Pierre-Louis Guernalec 16 ans qui voulait intervenir. Lorsqu'il est à jeun, il est assez tranquille.
24 novembre (L'Union Agricole et Maritime)
Vol : le 14 novembre vers 12h30 Mme Vve Hémon de Pont-Fertil quitta sa maison pour se rendre à la foire de Bannalec. La serrure ne fonctionnant pas, elle se contenta de fermer la porte au loquet. A 15 heures, étant de retour elle constata qu'on avait fouillé le bank tosser et le lit lui-même. Du coffre avait disparu une chemise d'hommes à raies bleues, et de la poutre une paire de crocquenots noirs presque neufs appartenant à son fils d'une valeur de 65 francs. Une livre de beurre et un pain de six livres avaient suivi les chaussures. Aucune trace de pas n'a pu être relevée et le larron est inconnu.
Fermeture tardive : Véronique, débitante, route de Scaër ayant entendu frapper à sa porte, samedi soir à 23h30 au nom de la Loi, se garda bien d'obtempérer. La raison, elle la donna, elle même, le lendemain. Quatre consommateurs, quatre joueurs de carte l'avaient suppliée de ne point ouvrir. Fidèle amie de ses clients discrète sur leur identité, elle reconnaît pour elle même, sa contravention.
DECEMBRE
8 décembre (L'Union Agricole et Maritime)
Soirée dansante : le 20 décembre à 20h30, salle Louis Monchicourt aura lieu une grande soirée dansante organisée par la "Lyre Bannalécoise". Au cours de la soirée, il sera procédé au tirage d'une tombola faite au profit du bureau de bienfaisance de Bannalec. Prix d'entrée : 2,50 fr.
Bicyclette non éclairée : Jean 21 ans journalier passant au bourg le 3 décembre à 18h trouva un gendarme qui voulait être éclairé. Jean impuissant à le satisfaire reçut lecture d'un P.V.
A l'avant : de la voiture de Caïffa, Pierre, garçon livreur domicilié à Saint Julien de Ergué Armel, avait négligé le 5 décembre à 19 heures de placer une lumière.En rentrant chez lui, il prévint son patron de la responsabilité civile qu'il lui fit contracter près de la Véronique.
22 décembre (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal Correctionnel de Quimperlé - Audience du 18 décembre :
Chasse la nuit : le 24 novembre vers 2 heures du matin, les gendarmes de Bannalec, surprirent au bois du Quiliio, quatre jeunes gens qui se livraient à la chasse Yves H. , Guillaume Le B. , François M. , Auguste S. Ils écopent tous les quatre de chacun 50 fr. d'amende. De plus Guillaume et François qui n'avaient pas de permis sont condamnés à payer en plus le montant d'un permis général chacun ; les condamnent aux dépens solidairement tous les quatre.
28 décembre 1923 (L'Ouest Éclair)
Le Maire de Bannalec est condamné pour avoir fait illégalement sonner les cloches
Nous avons précédemment fait connaître que le maire de Bannalec M. Tanguy était poursuivi à la requête du curé-doyen M. Joncourt pour avoir, lors du passage d'une caravane touristique, fait sonner les cloches. Le maire n'ayant pas obtenu l'autorisation du curé, il savait d'ailleurs que le curé n'était pas disposé à la lui accorder. Pour sa défense M. Tanguy alléguait que les clefs du clocher avaient été remises par le sacristain au sonneur civil (en l'espèce le fossoyeur) et que cette remise pouvait être considérée comme un acquiescement tacite du curé à ce que les cloches soient sonnées. Celui-ci ne manqua pas de répondre que le fait de la délivrance des clefs par un tiers ne pouvait faire présumer un acquiescement à une sonnerie pour un motif aussi exceptionnel que le passage de touristes dans la commune. Le ministère public conclut d'ailleurs dans le même sens que M. le curé Joncourt. Le Tribunal vient de rendre son jugement dans cette affaire. M. Tanguy, maire de Bannalec, est condamné à 200 francs de dommages et intérêts et aux dépens.