EÑVORENN BANALEG |
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1916
FEVRIER
6 février (L'Union Agricole et Maritime)
Accident mortel : Le 10 juillet 1915 Mademoiselle Marie Josèphe Hascoët 28 ans au service de Monsieur François Porodo cultivateur à Coatéréac, fit une chute du haut d'une charretée de foin, laquelle chute détermina l'état comateux, avec crises douloureuses et la mort quelques jours après. M. Laurent agent régional à Quiniperlé de la Compagnie Générale d'Assurances contre les acidents établie à Paris, après lui avoir fait remplir les formalités prescrites, vient de payer sans discussion aux ascendants de la victime le capital garanti par la police d'assurance, et adresse à la famile de la décédée, dans cette douloureuse circonstance ses sincères condoléances. Les intéressés ont retardé le règlement de ce sinistre, par la production de leur qualité héréditaire.
MARS
4 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Contrainte par corps : Jean Marie Bernard. 57 ans, condamné pour ivresse le 21 Juillet est redevable à l'état de 61,49 francs. Insolvable il fera 2 jours de prison.
Vol d'épicerie : Une de ces nuits, des voleurs assez bétes pour s'enfuir en abandonnant leurs sabots, se sont introduits chez Mme Fromentin vers 11h30. Ils ont déguerpi aux appels de la commerçante et à l'arrivée de son beau frère. Le butin gisait près des sabots II y avoit tout ce qu'il faut pour faire un bon mic : café, sucre, rabidum, rien ne manquait que la réussite. Ah bas !
19 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé, audience du 23 février : Louis Jambou 50 ans, journalier à Bannalec 6 jours de prison pour ivresse ; Malcoste Yves, 36 ans, journalier à Moustoir-Ménec, trois mois et un jour de prison pour vol d'une somme de 220 fr. au préjudice de M. T... Le jeune C. 16 ans, demeurant à Bannalec, est acquitté comme avant agi sans discernement et remis à ses parents, pour bris de clôture au préjudice de la femme Tanguy. Le père est déclaré civilement responsable.
26 mars (L'Union Agricole et Maritime)
Mort accidentelle : Joseph Busson, 62 ans, du Poullou à Quimperlé coupait un arbre de 2m50 de diamètre, au village de Kerbelegou pour le compte de M. Keraudren entrepreneur. Ce lundi dernier Busson travaillant seul, on ne put que constater qu'il était nécessaire de scier l'arbre pour dégager le corps qui a été transporté à Quimperlé, à son domicile.
Vol et condamnation : Le sieur Malcoste, du Moustoir Menec a dérobé une somme importante, au nommé Tréflez. 67 ans, dans des circonstances assez drolatiques. Il est condamné à trois mois et un jour, sans sursis.
Infanticide : Mme Capitaine, née Marguerite Derrien, 35 ans, du village de Kermoigne mère de trois enfants a eu le tort de profiter de l'abssence de son mari au front depuis le 2° jour de la mobilisation. Il en est résulté, le 23 courant, dans la matinée un accouchement clandestin, que pour dissimuler à sa journalière de 14 ans, Louise André, elle performa , étant au lit, en mettant la main sur la bouche de l'enfant, dont elle enveloppa le cadavre dans un torchon et qu'elle dissimula dans sa paillasse. Sa mère Mme Derrien, obtint l'aveu de sa faute et la coupable à été arrétée .
AVRIL
9 avril (L'Union Agricole et Maritime)
Erratum : En ce qui concerne l'ouvrier Busson, tué, il y a une quinzaine de jours par la chute d'un arbre, c'est au service de M Fraval, propriétaire que se trouvait la victime et non comme nous l'avions annoncé de M Keraudren, entrepreneur à Quimperlé. Ce dernier était simplement présent au constat.
Mort de Le Bourhis : Grièvement blessé à la hanche en survolant les lignes allemandes, il a pu rentrer dans les lignes françaises. Soigné à Verdun, il y est décédé huit jours après et a été enterré, dans cette ville, avec tous les honneurs militaires. Notre glorieux compatriote était sous-lieutenant, décoré de la Légion d'Honneur et dle la croix de guerre et âgé seulement de vingt huit ans.
30 avril (L'Union Agricole et Maritime)
Pochard : les gendarmes de Bannalec ont rencontré sur le chemin de communication n° 4 au bourg Louis Furic 49 ans, terrassier à St-Thurien. Il y était allongé tout de son long, en étal complet d'ivresse. Ayant recouvré la raison vers 6h. du soir, il a compris enfin qu'on ne se pique pas le nez, impunèment.
Bris de glace : Mardi dernier, Louis Hervet, 11 ans vacher, à Trog-Aven s'est amusé à jeter des pierres entre Bannalec et Kerrest en face de la borne kilométrique 657/300, sur le train A. L. A. Une glace a été brisée et un militaire blessé légèrement.
MAI
7 mai (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé : Vol. Mme Veuve Le Naour de Moustoir-Ménec avait été victime en septembre 1914 d'un vol de futaille, de blé noir et de crible. Robin de Kerzénlel dit un jour à sa belle mère que c'était Malcoste du Mousloir-Ménec et Lamothe également de Kerzeniel, qui était ses voleurs. Malcoste prétendit au contraire que c'était Lamothe et Robin qui s'étaient rendus coupables du vol. Lamothie a pris la clef des champs. Les deux autres ont comparu devant le tribunal correctionnel et ont cherché à se rejeter mutuellement la faute. Le Tribunal les a condamnés tous les deux, Lamothe à 3 mois de prson et Malcoste à 4 mois. Ils auront le temps de se mettre d'accord sur leur responsabililé réciproque, .
JUIN
4 juin (L'Union Agricole et Maritime)
Rixe : Les sœurs Thiec, Mmes Veuve Capitaine et Burel vivent en mauvaise intelligence avec leur belle-sœur, Mme Thiec, née Vigot Marie-Anne. Elles reprochent à cette dernière de s'enivrer el de les insulter quotidiennement, ce dont celle ci se défend du reste. Sous prétexte d'en finir avec ces outrages' devant tout le monde qui était à l'écouter sur la rue ces dames sont entrées chez leur belle-sœur. Lundi dernier 25 mai, vers 20 heures et là, de part et d'autre, balai d'entrer en danse, chignons de se crêper et coups de pleuvoir. La garnison Thiec-Vigot se renforçait de l'écuyère Jeanne Guernalec, qui se serait contentée d'assister à la scène, quoique les assaillantes prétendent l'avoir vue férir comme un homme d'armes. Dame Thémis pèsera tous ces balais, à une once près, dans ses balances.
11 juin (L'Union Agricole et Maritime)
Examen du Certificat d'études pour le enctre de Bannalec : élèves reçus (gaçons) : école de Bannalec : Bécam, Bisqué, Jean Bourhis, Le Bris, Cadic, Carer. Coulouarn, Le Gall. Le Gorgeux, Guernalec, Guillou, Hélias, Huet, Lancien, Landrein, Pierre Massé, Nabat, Neveu, Joseph, Nicolas, Petit, Trégourès, Boutier et Le Bihan ; Filles : école publique de Bannalec : Capitaine, Cutullic, Le Reste, Ligeour, Madic, Nicolas, Penser, Riou, Maria Le Tallec et Tamic; écolé privée de Bannalec ; Colas, F'aucon, Fiche, Merrien, Le Naour et Sanséau.
JUILLET
9 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Pourquoi se pocharder à cet âge : François Monchicourt, 76 ans, a pour le cidre, un culte longuement entretenu. Il avait fêté divinité, par de longues libations, lorsque mercredi, 5 juillet à dix heures du matin près le bourg de Bannalec il tomba en prostations fort humbles, sur le bas-côté du chemin de grande communication n° 29. Les gendarmes secourables lui indiquèrent son domicile. Il y récèle en ce moment un petit procès-verbal.
Encore un cuitard et un vions : A l'entrée du bourg, mercredi, encore, à 6 h, du soir, François-Louis Colas, 63 ans, maçon, a été invité à regagner son logis, non sans une petite invitation à comparoir devant M. le Juge. Mais pourquoi la soif est-elle si ennemie des vieux gosiers en pente ?
Incendie : Un incendie s'est déclaré, vers 0h15, dans la maison d'habitation de M. Pustoc'h, fermier au village de Kerlivet. Ce dernier, qui se trouvait aux champs, accourut avec son personnel, mais déjà la toiture de l'édifice était tout en flammes et, comme il n'était pas possible de pénétrer à l'intérieur, le mobilier, le linge et tout ce qu'il contenait a été anéanti, ainsi qu'une somme de mille francs en billets de banque. On a pu toutefois sauver le bétail et préserver les bâtiments de service. Les pertes causées par cet incendie purement accidentel se montent à environ 900 francs et sont couvertes par une assurance.
14 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Cour d'Assises du Finistère, audience du 3 juillet : Acquittement de Marguerite Derrien, femme Capitaine, 35 ans de Kermoigne en Bannalec qui, ayant dissimulé sa grossesse à son mari, actuellement mobilisé, accoucha clandestinement le 23 Mars. L'enfant venu à terme, mourut suffoqué, sa mère lui ayant apposé la main sur la bouche pour que la journalière Louise André n'entendit point. Quatre jours après, le petit cadavre était retrouvé dlans la paillasse. Maître Verchin assiste l'accusée.
16 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Fermeture tardive : Madame S débitante à Kerguillerm servait du cidre. Onze joyeux drilles dont les âges varient de 17 à 62 ans, buvaient ledit cidre. Ils eussent mieux fait d'aller se coucher, car les procès verbaux ont plu sur eux à 11 h. du soir, dimanche dernier.
Muselez vos chiens : C'est le Conseil que donnera à ses voisins Angel Joseph , maçon à Bannalec dont les gendarmes ont noté, sur leur calepin le nom de son chien et le sien par dessus le marché.
23 juillet (L'Union Agricole et Maritime)
Ivresse : Mardi dernier, la veuve Sénéchal 33 ans, saôule comme la bourrique à Robespierre titubait et gesticulait sur la voie publique vers 19 heures. Le cidre en était la cause.
AOUT
20 août (L'Union Agricole et Maritime)
Sans collier : Le chien de .M. Monchicourt, chapelier, lui rapporte avant même le rétablissement du permis de chasse. Mais il s'agit d'un gibier détestable : un procés verbal pour défaut de collier et de muselière.
Ni collier, ni muselière : Un chien de garde sous poil gris et noir et appartenant a M. Coat cultivateur à Pont Kereon est cause que la domestique de ce dernier Marie Anne Le Du en compagnie de laquelle il se trouvait écope d'un bon procés verbal.
SEPTEMBRE
10 septembre (L'Union Agricole et Maritime)
Jument volé : M. Barzic Tamic, cultivateur à Poulprie, avait laissé dans un champ, pendant la nuit, sa jument aveugle, Le lendemain, un voisin vint lui apprendre que l'animal avait été volé par un nommé Nélias Michel, âgé de 84 ans, retraité de la Marine à Bannalec. Les gendarmes, prévenus, se mirent à la recherche du voleur qu'ils rejoignirent dans une ferme de Nizon, et qu'ils prièrent de les accompagner au Parquet de Quimperlé. Restitution de la béte faite à son propriétaire. Nélias, prétend quil n'a pas voulu voler, la jument, mais seulement l'emmener travailler dans les fermes, et ce, pour rendre service à ses semblables
24 septembre (L'Union Agricole et Maritime)
La rumeur infâme : Le dimanche 10 septembre, avait lieu, comme de coutume, le Petit Pardon de Notre-Dame du Folgoat, patronne de la paroisse. Dans l'après-midi, au moment oû défilait pieusement la procession traditionnelle, un homme qui se tenait sur le parcours interpella en termes injurieux les personnes qui portaient la statue vénérée. M. le Curé, ayant invité le perturbateur au silence, fut insulté violemment, traité d'ami des Prussiens, etc .. Les assistants, très nombreux, étaient indignés et demandaient des poursuites contre le coupable, se proposant à l'envi comme témoins. Par esprit de conciliation, M. le Curé fit savoir au délinquant qu'il lui donnait quatre jours pour se rétracter et faire des excuses. Le délai expiré, une plainte fut déposée au Parquet de Quimperlé, par Me Piédoye, avoué. La crainte des juges a fait réfléchir l'insulteur. Samedi 16 septembre, à 5h30, il s'est présenté au presbytère, assisté de deux témoins, et a signé avec eux la déclaration qu'on lira plus loin. M. le Curé de Bannalec en a donné lecture aux trois messes paroissiales, dimanche dernier, en ajoutant que, devant les sentiments de regret exprimé, il avait fait arrêter l'action de la. justice.
Déclaration. « Je soussigné Y. Talabardon, retraité de la Marine, demeurant au bourg de Bannalec. reconnaît avoir, le dimanche 10 septembre, gravement troublé la procession. Il reconnaît avoir adressé aux personnes qui portaient les enseignes et en particuliur à M. le Curé, en le désignant du doigt le propos suivant : « C'est vous qui êtes la " cause de la guerre », en y ajoutant d'autres paroles injurieuses. Pour éviter d'être poursuivi dev«nt les tribunaux, je soussigné déclare regretter tous les propos qu'il a tenus, il les rétracte formellement en les proclamant absolument faux. Il demande pardon à M. le Curé et à toutes les personne» qu'il a peinées et scandalisées par sa tenue et ses paroles, et consent que cette déclaration soit rendue publique de la façon que jugera utile la partie lésée. Il s'engage, en outre, à payer les frais de l'assignation en cours. Bannalec, le 16 Septembre 1916. « Y. TALABARDON, retraité. » Puisse cet exemple servir aux propagateurs quand même de la « rumeur infâme ».
L'aviateur Le Bourhis : Un de nos concitoyens a vu dans la Cathédrale de Toul, une plaque de marbre au milieu de nombreux ex-voto sur laquelle on lit : Sous Lieutenant Jean Le Bourhis Chevalier de la Légion d'Honneur , décoré de la Croix de guerre, pilote aviateur de l'escadrille n° 31, né le 22 juillet 1888. Tombé héroïquement dans un combat aérien le 22 mars 1916. Hommage de ses camarades d'armes
OCTOBRE
1° octobre (L'Union Agricole et Maritime)
Abandon de voiture : Jeudi, à 18 heures, au lieu de Tromelin, Pierre Jambou, 17 ans, domestique de Mme Le Beuze, buvait au débit, ayant laissé sur la route sa charrette sans gardien. La gendarmerie passait et dam ! quand le gendarme passe, il laisse souvent sa carte.
Collier sans plaque : M. Christophe Le Gall, 73 ans, cultivateur à Pont-Tromelin achètera une plaque pour le collier de son chien.
29 octobre (L'Union Agricole et Maritime)
Escroquerie : Le mercredi 18 octobre, Yves Montchicourt, giobe-trotter ad honores, se présentait chez Madame Larôme, à Rosporden et lui exposait qu'ayant assumé à Bannalec la succession, de son oncle, M. Félix Monchicourt, il la priait de lui remettre une somme de 225 fr. dont elle était redevable. C'est ce que fit Mme Larôme. Elle fut bien étonnée le lendemain de recevoir la visite de l'oncle qui n'eut jamais dessein de s'effacer devant son neveu. On est sur les traces de ce dernier, parti le soir du 18, de Quimperlé pour Paris. Une dame Lijour, travaillant à Paris l'aurait vu descendre ) la gare d'Austerlitz.
Tribunal correctionnel de Quimperlé : Vol d'une jument : Entre Tolstoï et Michel Nélias, il n'y a peut-être que des degrés dans la sobriété. Leurs conceptions sociales sont les mêmes, et les protagonsites des Comités d'Action Agricole qui ont préconisé la réquisition des chevaux et des instruments agricoles reconnaîtraient certainement Nélias pour un frère. Pourquoi le comte Tolstoï et lesdits protagonistes sont-ils regardés comme des philosophes, et Nélias, comme un voleur ? Mystères et opinions. Nélias, en effet, ne fit au milieu des songes humanitaires procurés à sa cervelle affaiblie de retraité de la marine par un alcool fréquent, qu'appliquer les théories d'une équitable répartition. Ayant dans la nuit du 2 au 3 septembre, alors que sur le grand chemin l'inspirait son génie, ouï dans une carrière proche, la chute d'une jument aveugle appartenant au sieur Barzic, de Poulprie, il la releva, constata qu'elle n'était point blessée et l'emmena vers Nizon où il proposa successivement, son. aide à la veuve Bourc'his et à Nicolas Berthou. Au village de ce dernier, on battait le blé, à la mécanique. Comment cette jument fut-elle attelée, au manège ,comment Berthou n'en fut-il pas autrement surpris ? Pourquoi ne s'aperçut-il pas immédiatement qu'il avait affaire à un fou qui d'une valeur de 1000 fr. attribuée d'abord à la jument descendait trop subitement à 300 fr. En tout cas c'est au village de X que Barzic retrouva l'animal qu'il estime lui à 600 fr pas un sou de plus, pas un de moins :"M'in tou ru "'s'écrie-t-il en levant la main. Me Piton défend fort habilement son client dont il fait valoir les troubles cérébraux dus aux fièvres tropicales et à l'alcoolisme. Nélias lui même expose qu'il n'a pas voulu dérober mais que les conceptions sociales dues à son état d'exaltation sont causes de son acte. Le Tribunal se montre sévère pour lui et lui octroie 4 mois de prison.
NOVEMBRE
5 novembre (L'Union Agricole et Maritime)
Ivresse publique : Samedi dernier vers 22h15, Louis Cudon, 47 ans, domestique de ferme au Quillio en Bannalec, continuait la foire de Quimperlé au pont du Quinquis. Les gendarmes qui l'avaient arrêté en 1916 pour insoumission, ont accordé à ce veuf, père de 4 enfants, maintenu dans ses foyers à la date du 12 juin, un petit procès-verbal qui l'aidera à se maintenir dans la voie droite. Il en est de même de Jean Bertrand Millour, 31 ans, du bourg, exempté, qui n'était pas encore rentré chez lui à 21h30.
Délit de chasse : Louis Monchicourt, 67 ans, braconnier et chapelier au bourg a élé pincé jeudi 2 novembre, près de Bariou, armé d'un fusil en assez bon état, d'une valeur de 20 francs environ qu'il tenait abattu sur l'avant bras gauche. Un chien couchant le suivait. Un procès-verbal fut un autre compagnon pour retourner au logis.
19 novembre (L'Union Agricole et Maritime)
Accident : Un enfant de 7 ans, René Laurent Toupin, le 7 novembre, conduisait le manège d'un broyeur d'ajonc. Un banc de fer lui saisit le pantalon et le conduisit dans l'engrenage. Il eut une fracture des deux cuisses et une entaille dans l'abdomen. Transporté à l'hôpital de Quimperlé, il y mourut deux jours après, dans de grandes souffrances.
DECEMBRE
10 décembre (L'Union Agricole et Maritime)
Citation : Le maréchal-des-Logis André Chardon, 2° escadron du 2° régiment de chasseurs à cheval a mérité la belle citation suivante : Pendant son séjour en ligne a constamment fait preuve de la plus grande bravoure et du plus grand zèle ; toujours volontaire pour conduire les patrouilles, a su donner le meilleur exemple à ses hommes qu'il entraînait par son ardeur et remplir toutes les missions qui lui ont été confiées. Toutes nos félicitations au jeune maréchaldes logis et respectueux compliment à ses sympathiques parents.
Police de roulage : A Keranguillermalin, le 28 novembre, à 19 heures, par nuit obscure, l'attelage du sieur P.. . de Lostevir était abandonné, près du débit. Procès-verbal.
25 décembre (L'Union Agricole et Maritime)
Bruit injurieux et tapage nocturne : Joseph Guyader, jeune particulier a, parait-il, un oncle percepteur. Ces hautes relations n'ont d'autrerésultat que d'encourager ce braillard à en menacer les gendarmes qui sont assez osés que de le rappeler au respect du repos nocturne des Bannalecois. C'est ce qui lui arriva le 3 décembre à 23h. Six jours de prison calmeront les nerfs qu'il avoue chez lui, tris excitables.