EÑVORENN BANALEG

Bodou (XVe siècle : Jehan de Kervastar à la Ville-an-Bodou et Kervadiou) ; Bouredou (1536 : Bouredou et Kermadiou à la Dame de Guengat) ; Beaudour, Boudou, Bourdou (variantes données par L. Le Guennec) ; Il y a quelques années une longère délabrée rappelait encore l'existence d'un manoir à Bodou. Privé de son étage, cet ancien logis présentait des linteaux moulurés dans le style du XVIIe siècle. L'un de ces linteaux et les pierres de façade ont servi à restaurer la maison actuelle et des ruines ne subsistent que les montants de la grande cheminée avec masque sous console et tout à côté l'amorce d'une porte murée.

Caotanglas ou Coet Glas n'apparait qu'en 1536 dans les dépendances du manoir de Livinot. aucune construction ancienne mais on y a dééciuvert à plusieurs reprises, des amas de pierres et des fondations enfouies ; cité dans l'acte de baptême de Marie Pienoir le 18 mars 1670, fille de Pierre et Janne Le Jourdouin du manoir de Coatanglas ;

Du manoir ne dut subsister qu'un colombier puisque l'ancien cadastre mentionne "Parc ar Chouldry" occupant sous lande 1 ha18a 69 ca. La première montre de Bannalec place à Coathiraezec "un métayer à Saint Louarn". Est ce une contraction de nom de famille de Saint Allouarn ? En 1536, Couetilhec est à un sieur de l'Isle. Dans les années 1680, écuyer Vincent Le Gouvello, sieur de Rosgrand et juge prévôt à Renes est "condamné à compléter sa déclaration du manoir de Coetirec par la description détaillée de tous les héritages qui en dépendent" ; en 1756, le manoir est au sieur Joly, subrécargue de la Compagnie des Indes ; en 1789 le manoir appartient au sénéchal de Quimperlé Bernard Joly de Rosgrand ; il passé au XIXe siècle dans l'héritage de Lanorgar : Le Marié Daubigny au Trévoux, Louis de Mellient (1849-1854), Marie de Mellient à Lanorgard (1862), Charles Donation Le Gouvello à Sarzeau (1884).

Ancien manoir appartenant comme Kerlagadic au sieur de la Villeneuve au XVe siècle ; Couetoué, parfois orthographié Coetdorvé n'a pas pu être localisé

Le manoir de Courtingou relevait en 1536 du fief de l'abbaye de Quimperlé ; son emplacement n'a laissé aucune trace apparente en toponymie ; sans doute faut-il le rechercher dans la trêve de Trébalay ; l'Abbé de Quimperlé est en effet cité au siècle précédent comme possessionné à Tréffabaly ; la mitre et la crosse abbatiale se voient dans une pierre remployée au chevet de la chapelle en ruine.

Cité en 1536, parmi les manoirs appartenant à la Dame de Guengat, celui de Cozlouedec n'est plus connu. S'agit-il de l'actuel Golodec ?

Possédé et sans doute créé par des bourgeois, le manoir de Grand Champ ou Grand Clos anciennement nommé Kerranaour revendiquait les avantages de tout lieu noble mais ce titre lui fut contesté dans les années 1680 et Merry Auffret, sieur de Kermoisan, condamné à 500 livres d'amende pour l'avoir usurpé ; Bannalec ignore aujourd'hui tout Grand Champ ou Grand Clos mais posséde par contre deux Kernaour, l'un à Trébalay et l'autre à Saint Cado ; dans ce dernier quartier la maison Boedec porte la date de 1885 mais une tourelle flanquait encore au début du XXe siècle le pignon est ; on notera qu'en 1536 existait un manoir de Pratbras relevant du château de Quimerc'h ; vers 1680, Jan Lohéac était sieur de Grand Champ

La terre noble de Keramboudou est encore attestée en 1687 lors de l'inhumation de Mathurin Baffet au cimetière de Saint Jacques ; ce lieu-dit pose problème ; on serait tenté de l'identifier au manoir de Bodou appelé Ville-an-Bodou au XVe siècle si on ne trouvait dans le même document un Keramboudou relevant d'un autre seigneur Jehan de Kerguern ; Boudou et Keramboudou ont donc coexisté avant de se trouver réunis au début du XVIe siècle dans la seigneurie de Livinot.

Keranquelven est devenu Kerchenn ; en fait ce toponyme n'a jamais cessé d'évoluer ; il découlerait d'un Keranqueauken, manoir ancien occupé par le métayer Yvon Languegouez au XVe siècle, se transformant un moment en Kerangezroan par le caprice d'un copiste en 1536 alors que la forme Keranquernen était fixée dès 1497 et se retrouvera en 1540 ; le manoir édifié à l'ouest de la ferme actuelle fut entièrement rasé vers 1900 ; on se rappelle qu'il était pourvu de latrines de pierre et bien évidemment d'un souterrain ; la chapelle Saint Guénomé se trouvait à proximité ; l'ancien cadastre fait état d'un pradenn et d'un parc Saint Guénolé et près de la fontaine, on retrouve des fragments de grosses ardoises.

Première à l'est du château de Quimerc'h dont elle est séparée par un ruisseau, Kerguillerm en relevait directement au XVe et XVIe siècle ; il y reste une motte de forme ovale plantée d'arbres mesurant environ 30 mètres sur 20, partiellement cernée par un fosssé et intérieurement divisée en deux parties sensiblement égales ; l'ancien cadastre mentionne "Roz-an-Hastel" et un lieu-dit "Le vieux chemin" ; un souterrain est censé rejoindre le château de Quimerc'h.

Kerjamet ou Kerjame était en 1536 une des métairies nobles du château de Quimerc'h ;

Ancien "lieu noble", Kerjean est aujourd'hui un bâtiment sans caractère dans le quartier de l'Eglise blanche ; la maison incendiée au siècle dernier a été partiellement reconstruitte, conservant une tourelle semi-circulaire, condamnée depuis cinquante ans, sur l'arrière.

On a un peu de peine à croire que cette simple maison à l'architecture bien commune ait été le rendez vous de chasse des marquis de Tinténiac , on y verrait plutôt le logement d'un quelconque régisseur ; pourvu sur l'arrière d'une tourelle semi-circulaire pour esclier de bois, le bâtiment s'est rallongé par l'adjonction de penti, formant ainsi trois apprtements desservis par un long corridor ; une date de 1724 est maladrotement gravée sur le linteau d'une porte de lla façade nord ce qui permet d'attribuer la reconstruction e ce logis à François Hyacinthe de Tinténiac, mousquetaire du roi ; En 1536, existait déjà à cet endroit une petite seigneurie regroupant quelques villages ; sieur de Kerlagadic, Jean Le Coz l'était aussi de Graslouet, Couetron et Sainte Anne ; Garslouet n'est plus connu ; Couetron pourrait être Coator ; la ferme de Sainte Anne subsiste.

Bâti à flanc de coteau mais dominant vers l'ouest le site du Ménec, l'ancien manoir de Kerlec se signale encore par une tour carrée à toiture très aiguë et présente la singularité de se diviser en trois propriété d'un sel tenant. La plus ancienne, du milieu du XVIIe siècle (date de 1651 gravée sur la souche de cheminée) s'orne de deux sculptures polissonnes à la naissance des rampants ; le corps de logis central a été refait en 175 (date sur le linteau d'une fenêtre d'étage) ; de la salle où se voit une haute cheminée et, face à la porte, un vaisselier en pierre avec auge encastrée, on accède directement à la tour ; contre l'escalier, un réduit dans l'épaisseur de la muraille passe pour avoir été un cachot mais il doit s'agir de latrines primitives. Plus haut et à l'est du manoir, belle et vaste remise aux allures réellement seigneuriales ; au dessus du portail, la date de 1771 dans une cartouche ovale ; Kerhelec (Kerlec) avait pour métayer au XVe siècle un fils Moalen ; au XVIIIe siècle, il n''est plus fait mention que des "tenues nobles au village de Kerlec".

En 1536, le seigneur du Quillio l'était aussi de Kerhouezre ; jusqu'à ces derniers temps, on y voyait deux bâtisses aux allures de manoir ; l'une ruinée a servi à réparer le Quillio ; l'autre pourvues de nombreuses ouvertures dans le style du XVIIe siècle vient d'être restaurée ; cité dans l'acte de mariage le 23 avril 1670 de Louise Lestour fille de Guillaume et Barbe Cadiou du manoir de Kerouer ;

Aucun souvenir ni apparence de manoir à Kervadiou ; une chapelle aurait existé à Kervadou Vihan ; cité dans l'acte de mariage du 04-02-1671 de Henry Le Beux du manoir de Kervadiou avec Marie Boesédan..

Avec un tel nom "village du cimetière", Kerverret ne pouvait lanquer de faire vagabonder les imaginations ; on a voulu en faire le lieuu de séputure des victimes de la bataille de Quimerc'h ; or Kerverret existait déjà au début du XVe siècle alors tenue par un certain Jéhan Beuvesben.

Dominant un des affluents de l'Isole et un ancien étang aménagé, le site du Ménec aurait-il vraiment connu une implantation monastique entre les villages de Ménec Huel et du Moustoir Ménec ? ; le nomévoque plutôt un endroit pierreux, une carrière ; ce manoir n'est pas cité dans la première montre ; ordonné autour d'une grosse tour carrée, il pourrait avouur été conçu dans la seconde moitié de XVe siècle par la famille Le Vestle.

Une motte circulaire défendue par une douve et la motte elle même, incluse dans une grande enceinte entourée d'un fossé ovale de plus de 200 mètres de développement ; le premier site duu Quillio s'est conservé à l'ouest du manoir actuel ; celui-ci doublé d'une ferme, présente une série de communs récemment restaurés ; le logis seigneuriale est au sud, haute bâtisse à tour carrée où un large escalier de pierre en vis méne à l'étage ; le double porche fermant la cour avec portes cavalère et piétonne a été remonté pour parfaire l'ensemble ; la présence d'une motte implique une présence seigneuriale depuis le XIe ou XIIe siècle.

Protégé par l'actuelle voie ferrée à l'entrée sud du bourg, l'ancien manoir du Quinquis présente encore une belle équerre de bâtiments très diversement remaniés ; plaçant des façades tardives (premier linteau daté de 1836) sur des structures pouvant remonter au XVe siècle, l'ensemble mérite attention ; le logis d'angle conserve trois grandes cheminées et des portes ogivales murées qui ont fait croire à des départs de souterrain ; une autre ouverture, inutile au niveau de l'étage, permet de restituer une autre coonstruction sur l'arrière ; les chatières du grenier restent visibles et la cheminée est travaillée dans le style du XVIIIe siècle.

Cité dans les montres et réformations, le Léty était en 1502 et 1536 une des métairies du chateau de Quimerc'h ; cité dans l'acte de baptême de Yves Roschart le 4 mars 1670, fils de défunt Claude et Janne Chouinneau mesnagers du manoir du Léty

Livinot est au nord du hameau de Saint Jacques à toucher la limite de Scaër au dessus de l'Isole ; c'est le rendez vous de tous les chasseurs de souterrains ; le grand champ descendant à la ferme portait le nom de Parc Castel ; importance stratégique de l'endroit, contrôlant le passage vers la paroisse voisine ; un manoir d'une certaine importance fut ensuite construit à l'orée du bois dans le jardin de la maison actuelle où affleurent des fragments de grosses ardoises (en 1680, on parle même de "chateau") ; le demi-douzaine de pierres ouvragées récupérées aux alentours ne permet pas d'avancer une date avaient été incluses dans le pignon de la crèche en 1909 ; ; quelques unes naguère jjetées dans le bois, ont été rapportées devant le four ; d'autres

Métairie noble de la seigneurie de Quimerc'h ; cité dans la déclaration du Seigneur de Quimerch lors de la Réformation du domaine royal en 1680

Ce toponyme a disparu et Poulanguès n'apparait pas aux montres et réformations ; les archives (AD 44 - B 2058) y font état d'un manoir à l'extrême fin du XVe siècle appartenant à la famille Goarlot

On aurait vu naguère des anglais en pélerinage entre Pratlez et Coatlosquet à la recherche d'un château ; on y remarque toujours une belle motte féodale de 50 mètres de diamètrees ; au début du XVe siècle, Pratanlez figurait parmi les nouveaux acquêts de Jehan Keranguen ; en 1536, Pratanlez était à la Dame de Livinot ;

Nom donné par l'inventaire des AD 44 (B2058) où un manoir appartenait en 1502 à Yvon Le Cayron et Catherine Provost ; cité par Gérard Baudoin

- Histoire du château de Quimerc'h - par D. Raphalen - Christiane Sancéau - Louis Donal - CHLCSP - 1974
- Quimerc'h en Bannalec par Rémi Toupin - SAHPL - 2011
- Les Seigneurs et la seigneurie de Quimerc'h par Marie Elisabeth Le Bris - 2002

Culminant à 133 mètres alors que le moulin n'est qu'à 59 mètres, Roshuel ne pourrait-il pas être le Keranros de la première montre de Bannalec, qualifié de "manoir ancien" et cédé à Elionor le Juif ? ; il ne reste aucune trace de ce poste de guet au dessus du Ster Goz ; Dans le cadastre de 1844, 5 parcelles peuvent indiquer l'emplacement du manoir : B3 728 et 729 : parc manar bihan, B3 730 liors manar, B3 734 liors manar coz et B3 736 roz manar

Comprise dans le fief de Quimerc'h mais relevant du manoir de Kerlagadic, la ferme de Sainte Anne était une terre noble ; en 1536, Jean Le Coz pouvait se dire "sieur de Sainte Anne".

Les "enfants de Lesmoalen" sont cités au XVe siècle à Saint Lucas , s'agit-il d'une terre noble ou d'un manoir, héritage de la famille Le Mollen ; le lieu n'est plus cité en 1536

Cité dans l'acte de baptême de Louise Martin le 03-03-1672, fille de Christophe et Marie Le Béoff laboureurs de terre du manoir de Toulencoat ; cité dans les déclarations lors de la Réformation du domaine royal en 1681 : "le manoir de Toulancoat Isellanff". Dans ce même terrier, il est précisé 2 manoirs à Toulancoat Ihuellanff et Toulancoat Isellanff