EÑVORENN BANALEG |
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Les actes de sépulture de l'Ancien Régime indiquent rarement le lieu de sépulture. Si de nos jours, la mort se fait plutôt discrète, elle était jadis omniprésente, une place importante étant accordée au culte des morts. Le plus souvent placé au centre de la communauté, les cimetières se fondent dans le décor et Bannalec ne fait pas exception puisque ses deux cimetières se situaient au centre du bourg. C'est vers 1792 que les mairies prennent en charge la gestion des cimetières.
Plan réalisé en 1769 pour supprimer une partie du cimetière afin d'aménager la traversée du bourg
(AD 35)
Sur le plan ci-dessus (cadastre napoléonien), les deux cimetières sont indiqués : le cimetière des pauvres à l’ouest de 12 ares et 18 centiares et celui autour de l’Église de 32 ares 25 centiares.
S'il est considéré comme « petit patrimoine ignoré », le cimetière est un des témoins de l'histoire communale. Le plus souvent placé au centre de la communauté des vivants, les cimetières sont ensuite déplacer à l'extérieur des villes. A la périphérie, il devient un lieu à part, ceint de murs épaix comme pour le dissimuler.
En l'absence d'archives plus anciennes sur l'histoire des cimetières bannalécois, il faut attendre le 19 ventôse an XII (10-03-1804) pour voir apparaître une première mention : En l’étude de maître Gourhaël, Notaire à Bannalec François Pierre Bréban demeurant en la ville de Gourin, veuf d’Anne Chefdubois vend, cède et transporte à la municipalité de Bannalec représentée par 5 membres du Conseil municipal : Yves David de Kerantiec, Pierre Le Coat de Locmarzin,, Louis Le Bouedec de Kerloa, Jean Le Carduner de Coayou et François Le Le Gac de Kerguillerme une rente foncière convenancière et domaniale de 24 francs par an sur une maison et jardin, ce dernier exclusivement destiné aux inhumations nommé « le Pavillon » et situés au bourg de Bannalec . La présente vente est faite entre les parties pour la somme de 504 francs payée grâce à une somme de 900 francs provenant d’un acte de constitution créé au profit de la Fabrique de la commune et dont le principal à été remboursé par François et Alain Morvan.
Le 29 germinal an XII (ou 19-04-1804), le Maire de Bannalec écrit au Préfet du Finistère pour faire autoriser et confirmer cette acquisition et la faire revêtir de de toutes les formalités légales : « la mortalité qui a atteint cette commune et qui y propage ses ravages depuis 7 à 8 mois a encombré le nouveau et l’ancien cimetière. Le Conseil municipal déterminé par les motifs les plus pressants commandés par la salubrité publique, motif qu’on ne pouvait pas ajourner, a été forcé d’acquérir un local destiné aux inhumations .
Le 15 floréal an XII (ou 05-05-1804), le Maire Gourhaël réunit le Conseil municipal composé de Yves David, Pierre Le Coat, Jean Le Carduner, Louis Le Boedec et Le Gac. Il donne lecture d’une lettre du Préfet autorisant une délibération sur la nécessité de l’acquisition faite d’un local pour les inhumations de la commune. La municipalité considère que les deux anciens cimetières sont tellement encombrés que la salubrité publique serait gravement compromise si on continuait à y faire des inhumations. De plus, les motifs les plus urgents d’intérêt général impose l’obligation impérieuse d’acquérir ce local à cause des ravages affligeant que la maladie exerce à Bannalec.
Le 6 messidor an XII (ou 25-06-1804), la réaction du Préfet ne tarde pas et il accuse le maire de Bannalec d’avoir disposé des fonds de la Fabrique sans y être autorisé et même sans en faire part aux administrateurs supérieurs. Il précise vertement au maire que l’utilisation de cette somme n’était pas de son ressort, ni de celui du conseil municipal mais que c’était aux marguilliers de décider. Le 17 messidor an XII (ou 06-07-1804), la lettre de reproches du Préfet n’arrive à Bannalec que le 13 messidor et dès le 17, le maire Gourhaël y apporte réponse en réfutant toutes les accusations préfectorales. Il déclare notamment qu’au moment du remboursement de la somme de 900 francs à la Fabrique, s’il était membre du conseil il n’était pas le Maire ; qu’à cette époque il n’y avait pas de marguilliers et qu’il ne pouvait donc pas les consulter ; qu’il n’y avait pas de temps à perdre et qu’il fallait prendre une décision sur le champ à l’instant où l’épidémie qui régnait « n’aurait fait de la commune de Bannalec qu’un vaste tombeau ».
La mésentente entre la Préfecture et la municipalité de Bannalec semble se calmer puisque, après avoir fourni tous les documents utiles, le Préfet va légaliser les décisions prises par le Maire et le conseil municipal de Bannalec.
En avril 1849, le conseil municipal vote la concession d’une partie du cimetière autour de l’Église pour l’alignement du bourg. Le 18 mai 1850 il est décidé de réparer la place de l’ancien cimetière pour y établir les foires annuelles. En mai 1870 intervient la réparation des murs des deux cimetières. Le 5 septembre 1871 le conseil saisit le sous Préfet de Quimperlé pour solliciter la suppression de l’un des deux cimetières par l’agrandissement de l’autre. Le conseil a voté un échange de terrain avec la Fabrique pour agrandir le cimetière qui entoure l’Église.
Le sous Préfet comprend la décision en faveur d’un cimetière unique suffisant aux besoins de la population qui de plus procure une économie à la commune. Toutefois, il préconise de conserver le cimetière situé à l’ouest du bourg plutôt que celui entourant l’Église. Il précise également que lorsqu’on a établi hors du bourg un cimetière ayant pris depuis le nom de « cimetière des pauvres » c’était pour répondre aux prescriptions du décret (23 prairial an XII) qui stipulait que les cimetières soient installés à 35 ou 40 mètres des habitations. En conséquence, il refuse la transaction conclue entre la Fabrique et la commune pour un échange de terrain et invite la municipalité à réfléchir sur l’agrandissement du « cimetière des pauvres » et l’abandon de celui entourant l’Église.
En mai 1874, le conseil municipal réitère ses souhaits d’échange de terrain avec La Fabrique. En mars 1880, le champ de foire est installé à l’emplacement de l’ancien cimetière puis en septembre 1880 le site est transformé en place publique.
Le 20 mars 1883, devant Maître Paul Jules Chardon se déroule la vente de l’ancien cimetière du bourg de Bannalec. M. Pustoch René, propriétaire demeurant au Grand Périn agissant en qualité de trésorier de la Fabrique vend à M. Louis Henry propriétaire demeurant au Moustoir Saint Cado agissant comme Maire de Bannalec le terrain d’un ancien cimetière figurant au plan cadastral sour le n° C 48 limité au Nord par l’Église, à l’Est par le champ de foire, au Sud par la route nationale n° 165 et à l’Ouest par le chemin de grande communication n° 4. Ce terrain délimité au plan ci annexé par les lettres A B C D situé au centre du bourg a une contenance de 9 ares 25 centiares est faite pour l’agrandissement du champ de foire. Cette vente est conclue moyennant la somme de 2 775 francs payables en deux termes :
- 1 387,50 francs le 20 mars 1884
- 1 387,50 francs le 20 mars 1885
De plus, il est convenu entre les parties :
1°) le Calvaire se trouvant sur le terrain restera en place s’il ne gêne pas les travaux de déblaiement. Toutefois, si Monsieur le trésorier de la Fabrique souhaite le faire transporter ailleurs, il le fera à ses risques et périls et à ses frais.
2°) tous les arbres se trouvant sur le terrain sont réservés à M. Pustoch René qui doit les faire enlever à ses frais.
Le 20 mai 1889, Le Bris Christophe, Auguste Monchicourt et Louis Le Bihan sont tous les trois désignés comme experts afin de procéder à l’estimation d’un terrain que la commune se propose d’acquérir de M. Simon propriétaire à Kergoalabré, pour la translation du cimetière. Les trois experts se rendent sur les lieux avec le Maire et M. Simon Marie Marguerite Paul, Capitaine de génie demeurant à Paris et rendent leurs conclusions :
1°) le terrain inscrit au plan cadastral sous le n° 857 de la section K est situé au sud est du bourg, à 140 mètres des habitations, sources et puits les plus rapprochés.
2°) il est borné au nord est par la route nationale allant du bourg à Quimperlé et autres points par des champs appartenant à la même personne.
3°) le sol d’après les fouilles opérées sur divers points présente une profondeur de deux mètres et sa nature très meuble est parfaitement adaptée à la désignation projetée.
4°) la contenance du terrain est de 1 hectare 33 ares et 53 centiares
5°) les terrains de même nature et qualité dans le voisinage ont été vendus au prix maximum de 50 francs l’are et qu’en conséquence, l’évaluation de 100 francs l’are faite par le propriétaire est trop exagérée
Les trois experts estiment que la commune aurait avantage à ne pas réaliser cet achat.
Le 23 mai 1889, le Conseil municipal se réunit pour choisir un terrain afin d’établir un cimetière. Sont présents Hervé Jules Maire, MM Chardon, Christien, Cuziat, Dérout, Gornouec, Hervé, Monchicourt, Kerhervé Henri, Kerhervé Louis, Le Bihan, Le Bris, Pustoch, Tallec (de Kerféron), Tamic, Tanguy et Toupin. Sont absents, MM Brinquin, Fiche, Fromentin, Prat, Salaun, Sinquin, Tallec (de Trémeur). Le conseil donne lecture d’un rapport de la commission chargée de rechercher un terrain convenable pour l’établissement du cimetière et prennent connaissance d’une lettre de M. Simon propriétaire du champ (section K n° 857) sur lequel le choix des membres de la commission s’est fixé. Mais le prix de 10 000 francs l’hectare demandé par M. Simon est trop élevé eu égard à la valeur habituelles des terres dans le pays. Le Maire est donc sollicité pour négocier avec M. Simon la vente du terrain pour 5 000 francs l’hectare. Si ce prix n’est pas suffisant pour M. Simon, la commission indique que le Maire devra avoir recours à l’expropriation et prendre toutes les mesures nécessaires
Le 21 novembre 1889, avertit des tractations en cours, le sous Préfet de Quimperlé examine le dossier transmis par la municipalité de Bannalec en relevant le mutisme des représentants bannalécois concernant l’utilité de la mesure, les moyens de financement du terrain et des travaux à réaliser en pointant l’absence de devis et de plans. Il s’oppose également à l’expropriation envisagée, ce procédé devant être employé qu’avec une grande réserve. Il invite le Maire de Bannalec à rechercher un autre terrain
Le 20 décembre 1889, les 3 experts (Le Bris Christophe, Auguste Monchicourt et Louis Le Bihan) repartent à la recherche d’un terrain susceptible d’accueillir le nouveau cimetière. Après avoir examiné et sondé divers champs sur les routes de Kerlagadic, Saint Thurien et Scaër, ils concluent que :
1°) tous ces terrains sont trop rocailleux ou trop humides
2°) sur la route de Rosporden et celle de la gare, il n’y a plus d’emplacement convenable à cause de l’agglomération des maisons et leur exposition au midi.
En conséquence, les experts préconisent de maintenir l’achat du terrain de M. Simon ou celui se situant en face, de l’autre côté de la route, appartenant à M. Boëdec.
Le 7 mars 1890, un devis pour la translation du cimetière est réalisé, approuvé le 17 mars 1890 par le maire de Bannalec et le 24 août 1890 par le Préfet du Finistère. Ce devis s’élève à 11 455,96 francs dont 6 000 pour l’achat du terrain, 3 911 pour la construction des murs de clôture et le reste pour la maison du gardien. Puis le 9 mars 1890, le conseil municipal vote l’acquisition du terrain des époux Le Boedec nécessaire pour le nouveau cimetière et cette décision est validée par le sous Préfet de Quimperlé le 21 avril 1890. Sont présents pour voter cette décision : Hervé Jules le Maire, Brinquin, Chardon, Christien, Dérout, Fiche, Fromentin, Gornouec , Kerhervé Henri, Kerhervé Louis, Le Bihan, Le Bris, Monchicourt, Prat, Pustoch, Salaun, Sinquin, Tallec (de Trémeur), Tamic, Tanguy, Toupin. Sont absents : Cuziat et Tallec (de Kerféron). Le 9 avril 1890, sur instructions du sous Préfet, le Juge de paix de Bannalec, Bertrand Le Bihan procède à une enquête auprès de la population locale. Personne ne se déplaçant à la mairie pour y faire des réclamations contre le projet de nouveau cimetière, le Juge clôt le dossier.
Le 12 juillet 1890, devant Maître Félix Sinquin, notaire, assisté d’Auguste Monchicourt commerçant et François Ollivier maréchal ferrant en qualité de témoins instrumentaires comparaissent Louis Le Boedec et son épouse Marie Anne Landrein demeurant au bourg de Mellac. Ces derniers vendent à la commune de Bannalec représentée par son Maire Jules Hervé les terrains suivants :
1°) un champ d’une contenance de 7 ares et 26 centiares référencé section F, numéro 251
2°) 89 ares et 7 centiares à prendre dans un champ référencé section F, numéro 252
3°) 3 ares et 67 centiares à prendre dans dans un champ référencé section F, numéro 253
Ces terrains sont bornés au nord et à l’ouest par un chemin rural, au sud par la route nationale n° 165 et à l’est par des terrains aux vendeurs. Ils sont destiné pour la création d’un nouveau cimetière. Ces terrains appartiennent à Madame Le Boedec pour les avoir recueillis dans la succession de sa mère Marie Louise Tallec veuve en premier mariage de Guillaume François Landrein et en second mariage de Jean Marie Fraval. La vente de ces terrains est réalisée moyennant la somme de 6 000 francs. La transaction est approuvée par le Préfet du Finstèrele 25 juillet 1890.
Le 15 septembre 1890, Le Maire Hervé Jules assisté de Louis Le Bihan, Christophe LE BRIS conseillers délégué et Eugène Cléro Receveur municipal procèdent à l’adjudication des travaux pour l’édification des murs de clôture du cimetière et d’une maisonnette de gardien dont la mise à prix est fixée à la somme de 4884 francs, suivant le devis approuvé. Le nombre des paquets déposés sur le bureau est de 6 et chacun d’eux reçoit un numéro. Les soumissions ouvertes, elles présente les résultats suivants :
- n° 1 Kerbiquet Louis offre un rabais de 2 %
- n° 2 Tromeur Louis de Rosporden offre un rabais de 8 %
- n° 3 Gornouec Jean Marie de Bannalec offre un rabais de 3 %
- n° 4 Bergé Louis de Pont Aven offre un rabais de 7,25 %
- n
° 5 Canivet Louis de Bannalec offre un rabais de 7,20 %
- n° 6 Gall Christophe de Bannalec offre un rabais de 4,50 %
La deuxième soumission étant la plus avantageuse, Louis Tromeur, entrepreneur à Rosporden est déclaré adjudicataire des travaux
Le 17 novembre 1890, dans l’impossibilité de s’occuper des travaux, Louis Tromeur (1854-1895) , entrepreneur demeurant à Rosporden cède à Pierre Rivière (1849-1892) entrepreneur à Cadol en Melgven le chantier du cimetière. Aux mêmes conditions initiales (plans, devis, clauses et conditions du cahier des charges, rabais de 8%) Pierre Rivière s’engage à réaliser les travaux en 3 mois. Les pénalités sont fixées à 20 francs par jour de retard.
Le 15 juin 1891, un nouveau devis figure au dossier intitulé « Métré et estimation » pour la construction du nouveau cimetière. D’un montant de 4 763,95 francs, ce devis est vu et approuvé par le Préfet du Finistère le 30 août 1892. Puis le 28 juin 1891, le conseil municipal vote une délibération pour la somme de 290 francs pour combler une erreur existant dans le devis des travaux résultant de travaux imprévus.
Le 9 septembre 1891, le Maire Hervé Jules assisté de Christophe Le Bris, Adjoint et d’Auguste Monchicourt, conseiller visite les travaux exécutés en présence de Pierre Rivière l’entrepreneur. Constatant que les travaux ont été réalisés dans de bonnes conditions, d’après les plans et devis approuvés par l’autorité compétente, ils procèdent à la réception définitive. Quelque temps plus tard, le 6 septembre 1892, l’entrepreneur en charge des travaux du cimetière, Pierre Louis Marie Rivière meurt à l’âge de 33 ans en sa demeure située à Kerscouanec Cadol en Melgven.
En novembre 1892, 200 francs sont votés par le conseil pour la plantation du cimetière. Le 4 mars 1893, Auguste Monchicourt chargé par le conseil municipal de diriger et surveiller les travaux de construction du nouveau cimetière règle les dernières factures. Il résulte en effet qu’il a déjà été payé à Pierre Rivière la somme de 4 402,03 francs mais qu’il lui reste dû pour parfait règlement une somme de 361,92 francs. La perception de Bannalec valide et paie la quittance à Jeanne Marie Carduner, la veuve de Pierre Rivière. En janvier 1897, 90 francs sont accordés pour des plantations d’arbres puis en juillet il est procédé à la vente des arbres de l’ancien cimetière. Entre 1899 et 1905 de lentes négociations se déroulent pour que l’ancien cimetière (autour de l’église) soit transformé en place publique
En décembre 1912, une commission est nommée pour organiser le service des pompes funèbres. En juin 1913, la commune de Bannalec décide de se mettre en conformité avec la loi. En effet depuis le 28 décembre 1904, dans le cadre de la séparation de l’Église et de l’État, le monopole de l’organisation des funérailles est donné aux communes. Sous la houlette du maire Yves TANGUY, le conseil décide de l’acquisition d’un corbillard et du matériel de garniture et pour se faire, une somme de 700 francs est inscrite au budget additionnel.
En 1970, le corbillard devant l'Eglise avec le cheval "Bayard" (photographie de M. Georges Quideau)
L’arrêté municipal du 10 juin 1913, fixe les conditions du service des pompes funèbres et notamment les tarifs :
- 20 francs pour les enterrements de 1° classe
- 8 francs pour ceux de 2° classe
- 3 francs pour ceux de 3° classe
- gratuit pour les indigents
C’est en février 1914 que le conseil municipal vote un complément de crédit pour l’achat d’un corbillard et de matériel de pompes funèbres. En juin 1921, est approuvé le cahier des charges pour la maison du corbillard. En mars 1925, se déroule la vente des arbres du cimetière qui commencent à dépérir puis en novembre 1000 francs sont votés pour replanter le cimetières. En décembre 1968, l’acquisition d’un véhicule automobile est votée pour remplacer le corbillard
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La Place de la Liberté édifiée sur l'emplacement de l'ancien cimetière appelé "cimetière des pauvres" |
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La Place de la Liberté |
L'Eglise |
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La Place de la Paix aménagée sur l'ancien cimetière entourant l'Eglise |
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L'Eglise |
Place de la Paix (ancien cimetière) |
Le corbillard bannalécois en attente de restauration
photographie de Mme Martine Pennanguer- juin 2016
Sources :
- Archives départementales du Finistère, réf : 2 O 60
- Archives municipales, registres des délibérations du conseil municipal