EÑVORENN BANALEG |
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Guillaume Riou
5 janvier 1680
Quimperlé (Finistère, France) 1678-1682 AN P / 1699
[p. 470 à p. 478]
Queranquelvin
[p. 470] Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages que messire Guillaume Riou, Seigneur du Plessix demeurant au manoir du Plessix Riou, paroisse de Caudan, évéché de Rennes, tient et posséde prochement et noblement du roi notre sire, sous son domaine et recept de Quimperlé et aux charges et devoirs ci après déclarés, laquelle déclaration le dit Seigneur du Plessis, fournit et présente au roi devant messire Guillaume Dondel, Chevalier Seigneur de Pendref, conseiller du roi au parlement et maître ordinaire en sa chambre des comptes de Bretagne, commissaire nommé par arrêt du conseil d'état et lettres patentes de sa majesté donnés au camp devant Ypres le dix neuvième mars mil six cent soixante dix huit pour la réformation des domaines et Saint Brieuc, Cesson, Lannion, Quimper, Quimperlé, Carhaix, Chateaulin, Gourin, Concq Fouesnant, Rosporden, Chateauneuf du fou, Helgouet et Landeleau et messieurs les juges de la cour juridiction et siège royal de Quimperlé pour satisfaire aux ordonnances de messieurs les commissaires du huitième juin dernier publiées aux prosnes des grandes messes du ressort de la dite juridiction, lesquels héritages consistent, c'est à savoir :
La maison manoir et métairie noble de Queranquelven
[p. 471] avec sa cour, bois et pourprier situés en la paroisse de Bannalec
et premièrement
La maison principale en un corps de logis couvert d'ardoises à deux longères et trois pignons contenant de long cinquante quatre pieds trois quart, de haut vingt et un et demi et de franc seize, une cuisine, une salle basse, deux chambre au dessus et deux galletas, un degré en pavillon pour le service des dites chambres. La maison de la dite métairie située en la cour du dit manoir couverte de paille à deux longères et un pignon contenant de long ???? neuf pieds et quart et de haut sept et demi et de franc seize et demi.
Autre maison couverte de paille à deux longères et deux pignons contenant de long quarante trois pieds et demi et de franc quinze et de haut sept et demi, une soue à pourceau et un four étant aussi au dedans de la dite cour sous lesquelles maisons, cour, jardin, verger cerné à l'entour de murailles. Il y a un journal et demi et un huitième en fond.
L'aire à battre un petit jardin y joignant contenant en fond un quart de journal situé à main droite de la sortie de la cour proche le quay. Un quanton de terre étant à la sortie de la cour du dit manoir où est calé de la maison qui conduit au chemin du bourg de Bannalec sous le bois contenant un journal, un cinquième dans lequel canton est situé le dit puit.
Un parc nommé Parc ar punce, terre chaude cerné de ses fossés contenant deux journaux et un cinquième donnant sur les dits bois à soleil levant et septentrion au midi sur le chemin de Bannalec et au couchant sur un parc appelé Liors Canap. Le dit parc appelé Liors Canap terre chaude contenant en fond un journal moins deux cordes donnant au septentrion sur les murailles des dits jardins et verger, au levant sur le dit parc ar puns au midi sur le chemin de Bannalec au couchant sur le chemin de la métairie de Querguilerm Alain au dit chemin de Bannalec.
Parc Huiblec contenant trois journaux de terre chaude au soleil couchant sur le chemin de Queranni à Querguilerm Allain au septentrion sur les terres du village de Querancolliec et au levant sur le Parc ar forn. Au midi sur
[p. 472] les murailles du verger du dit manoir, le dit parc garni de ses fossés vers le dit Querancolliec.
Le dit Parc er forn aussi terre chaude contenant en fond deux journaux et demi auquel Parc er forn est joignant Parc en Dressec contenant quatre journaux auquel est assi joignant un bois taillis contenant en fond deux journaux trois quart, lesquels parcs et bois taillis donnant au septentrion sur les terres de Querancolliec et sont ernées de leurs fossés vers le dit village de Querencolliec au midi donnant sur le dit bois et allée du dit manoir et sur le chemin de Bannalec, le dit taillis et côté du levant sur le donnant sur le Parc en Deven.
Le dit Parc en Deven terre froide contenant en fond quatre journaux de terre donnant du septentrion sur les dites terres de Querencolliec, sur le mid et levant sur le chemin et rabine du manoir de Queranquelven qui conduit à Bannalec.
Un parc appelé Parc er groas terre froide, contenant un journal et sixième donnant au soleil levant et septentrion sur le chemin appelé Hent glas qui va à Lomartin, au couchant sur la rabine et chemin de Queranquelen à Bannalec, au midi sur la garenne du dit manoir de Queranquelven.
La dite garenne terre froide contenant trente quatre journaux donnant du levant sur les terres du village de Querdollen et de Yvon Tanguy cerné de ses fossés fors, au midi donnant sur le chemin proche de la pr??? du dit manoir de Queranquelven et au couchant sur le bois de Saint Guennolay et sur un petit bois taillis.
Le dit taillis contenant en fond un journal cerné de ses fossés au septentrion sur la dite rabine et chemin de Bannalec, au levant sur la dite garenne, au midi et couchant sur le dit bois de Saint Guennolay.
La prée du dit manoir contenant quatre journaux dont un au septentrion sur le chemin et rabine qui est entre la dite garenne et la dite prée au levant sur les prés à Yvon Guillou, du midi sur les prés de Penhouet et Querenhon, au couchant sur le pont de Saint Guennolay.
Le dit bois de Saint Guenollay contenant huit journaux donnant au soleil levant sur la dite garenne, au midi sur le ruisseau qui va au moulin de Queranquelven, au couchant sur le Parc de Saint Guennolay au septentrion sur le chemin et rabine qui conduit à Bannalec et sur le petit taillis.
Le dit Parc Saint Guennolay terre chaude contenant huit journaux joignant au levant le dit bois de Saint Guennolay, au midi joignant une petite nommé à la chapelle du dit manoir, au couchant sur Parc en Diar.
[p. 473] la noé et pièce de terre où est située la dite chapelle de Saint Guennollay contenant demi journal au midi donnant sur le pont du moulin au manoir, au septentrion sur le dit Parc Saint Guennolay et au couchant sur l'étang du dit moulin.
Sur le dit manoir et terres ci dessus descrites n'est dû aucune cheffrente et tient en main le dit seigneur du Plessix le dit manoir, pourprier et métairie et la fait cultiver par Jacques Jouan son valet.
La métairie de Querguillerm Alain consistant en une maison couverte de gled contenant de longueur trente deux pieds de franc, quinze et deux pignons treize pieds et de hauteur contre son pignon au nord une petite croisée en apantif qui a de long treize pieds.
Autre maison située sur l'aire à battre ayant de long trente pied et demi de francà trois pignons, dix pieds et de haut huit, les dites maisons et issues et aire contenant en fond vingt cordes , un courtil à chanvre contenant seize cordes, le dit aire et logement.
Un parc terre chaude nommé Parc Moen contenant en fond un journal et demi huitième et seizième de journal.
Un parc terre chaude nommé Parc Bras joignant le précédent du côté du coiuichant contenant deux journaux et demi huitème et quatrième de journal.
Autre parc terre chaude nommé Parc Bihan joignant le précédent du côté du midi contenant en fond un quart de journal.
Autre parc de terre chaude nommé Parc er leur joigant l'aire du dit lieu et le précédent parc au septentrion contenant en fond trois journaux et demi huitième
et vingtième de journal et trois quart de corde, les dites quatre pièces ci dessus se joignant fors la séparation de leur haies et fossés ensemble avec leurs dits logements , aire, courtils et issues ci dessus décrites et mesurées, du levant sur le chemin qui conduit au village de Queranny au chemin de Bannalec, du couchant sur autre chemin menant de la Coix de Baux au pont nommé Pont en Aouc au dit village de Queranny, au septentrion sur deux parcs, l'un nommé Parc Orleriou appartenant à Alain Laour du dit village de Querranny, l'autre en Dreniger appartenant à Guillaume Guillou du village de Querancolliec.
Un parc de terre chaude nommé Parc er groes contenant un journal et demi et septième de
[p. 474] journal, une prée appelée Prat ar Tellin joignant du midi le dit parc contenant en fond trente huit cordes, le dit Parc er groes et la dite pièce donnant du levant sur le chemin qui conduit du moulin de Queranquelven au chemin de Bannalec, du midi sur le pré de Pierre Jégou du village de Querenhon nommé aussi Prat er Tellin, du couchant sur parc à René Nerzic du village de Quernic appelé Parc en Diacran, septentrion sur le dit chemin au bourg de Bannalec.
Autre parc de terre chaude nommé Parc er Cenanecq, une prairie y étant contenant ensembe un journal et seize cordes donnant du levant sur Parc en Diacr, du midi sur le chemin du manoir de Queranquelven, au couchant sur le chemin qui mène du dit moulin au chemin de Bannalec et du septentrion sur le dit chemin de Bannalec.
Autre parc de terre froide appelé Parc Cosdias contenant qutare journaux et demi, deux cordes donnant du levant sur Parc de Saint Guennollay, du midi sur l'étang du moulin, au couchant sur le dit Parc er Tellin, du septentrion sur le chemin de Bannalec.
Laquelle métairie tient à ferme Poupol pour en payer par an vingt minots de seigle, vingt minots d'avoine, dix minots de bled noir mesure de Quimperlé et dix livres par argent.
Le moulin du dit manoir avec ses deux tournants couvert d'ardoises auquel la chaussée joint un bout le dit Parc er Lan, d'autre bout au chemin et terre de Queranhon affermé à Mathieu Pezron cinquante cinq minots de seigle, trente minots de bled noir, trente minot d'avoine mesure de Quimperlé à condition au seigneur suivant surement de payer de fournir de meules, bois et feraille pour le dit moulin.
Une tenue logée au village de Querannault autrement Querpennoden possédé par Yves Penquerch, Jan Gougoué et Françoise Le Guernalec sa belle mère contenant en terre chaude et prée, treize journaux et demi en terre froide, six journaux pour en payer rente convenancière par chacun an, soixante quinze sols, un minot de seigle, sept minots d'avoine comble et foullée mesure de Quimperlé, sept chapons et corvées.
Autre tenue logée au dit village possédée par Yves Penquerch contenant quatre journaux et demie de terre chaude et un journal de
[p. 475] terre froide payé de rente douze sols tournois, trois demi minots d'avoine foulé et comble mesure de Quimperlé, deux chapons et corvées.
Plus autre portion de tenue logée possédée par Jan Gogué contenant trois journaux de terre chaude et un journal de terre froide pour en payer par an de rente, vingt cinq sols monnaie, trois minots d'avoine comble et foulé mesure de Quimperlé et corvées.
Les dites tenues se joignant, donnant du levant sur terres qui dépendent de Querguilerm Allain, du midi sur le chemin de Bannalec à l'Eglise blanche, du couchant sur la rivière Aven, du septentrion sur les terres du village de Queranny.
Une tenue au village du Cleziou autrement Querengac possédé par Alain Le Guiffant comme mari d'Isabeau Le Caraour contenant en terre chaude dix huit journaux et demi de terre froide, sept journaux pour en payer par an deux sols sis deniers de rente.
Autre tenue au village de Querangac nommée La tenue de Plouc, possédée par le dit Guiffant en la dite qualité de mari d'Isabeau Le Caraour, contenant de terre chaude onze journaux et demi de terre froide, quatre journaux avec les issues des dites tenue paie le dit Guiffant de rente annuelle six minots de seigle, deux chapons, corvées et de de cheffrente au roi sur les dites tenues est due à chacun mois de janvier que le dit Guiffant paie par les mains du sieur de Henam, dix neuf deniers monnoie et par autre, six deniers, un mel de froment, un mel d'avoine.
Les dites tenues se joignant dans les terres donnant du levant sur les terres de Jan Hallobert du village de Querhidré, du midi sur le chemin de Queranquelven à la chapelle de Saint Martin , du couchant sur le village de Quéribin, du septentrion sur le village de Saint Lucas.
Une tenue logée au village de Saint Lucas possédée par Louis Pascou et Catherine Le Guisquet veuve de feu Guillaume Pascou contenant en terre chaude vingt trois journaux et six journaux de terre froide, sur laquelle tenue est due par chacun an, savoir par le dit Louis Pascou quarante huit sols tournois et trois chapons et corvées et la dite Le Guisquet quarante six sols monnoie et quatre chapons plus est du par le dit Louis Pascou et la dite Guisquet au dit
[p. 476] Seigneur de Queranquelven, une pipe d'avoine comble et foulée une poule par chacun an donnant du levant sur le village de Quereven, du midi sur terre du village de Corbé, du couchant sur terres dépendant du manoir du Plessix et du septentrion sur les terres dépendants du manoir du Plessix.
Une tenue logée située au village de Querdollen possédée par Guillaume Lor contenant en terre chaude douze journaux en terre froide, six journaux sur laquelle est du de rente annuelle, quarante sols monnoie, trois demi minots de froment alternativement comble et ricles deux minots et trois quarts d'avoine foulé et comble mesure du marché de Quimperlé, quatre chapons et corvées et de cheffrente au roi par chacun premier de janvier au sieur de Porteneuve comme sergent féaudé de la cour royale de Quimperlé, un demi minot de froment et un demi minot d'avoine quatre deniers monnoie, seize deniers, les deux tiers d'une poule.
Autre tenue au dit de village de Querdollen logée possédée par Olive Evenou veuve tant en privé qu'en qualité de tutrice de ses enfants de son mariage avec défunt Le Roy son mari contenant de terre huit journaux de terre froide, six journaux pour payer de reente annuelle quinze sols monnoie, deux minots moins un quart d'avoine comble et foulé, mesure de Quimperlé, trois chapons et corvées et de cheffrente au rooi, demi minot d'avoine, demi minot de froment, quatre denier monnoie et seize deniers pour les deux tiers et un tier d'une poule.
Les dites tenues de Querdollen donnant du levant sur terre de Querannor, du midi sur ruisseau qui se rend au moulin de Queranquelven et sur les terres du village de Penhonnot, du couchant sur terre de Coet Silliou au dit village de Querdollen, du septentrion sur le chemin de Querenquelven à la chapelle de Saint Martin.
Une tenue non logée au dit village de Pouloupry possédée par René Even, Guillaume Le Bourhis et consorts contenant de terre chaude, six journaux et demi pour en payer par an quarante deux sols tournois et corvées et de cheffrente au roi au premier janvier, les trois quart d'un minot de froment, trois quart d'un minot d'avoine, donnant du levant sur terre
[p. 477] du manoir de Querian, du midi sur terres du village de Querenméec, du couchant sur les terres du sieur de Livinot au village de Pouloupry, du septentrion sur le chemin du bourg de Bannalec à la Trinité en la paroisse de Melgven.
Une tenue logée au village de Queranros possédée par missire René Querbirion (Kerbiriou) contenant de terres chaudes six journaux et quart, de terre froide neuf journaux et quart pour en payer par an de rente sept sols tournois, un minot de froment rouge et corvées donnant du levant sur terre du manoir de Querannos, du midi sur terres du manoir de Langor et sur chemin qui conduit au bourg du Trévoux et au village de Penhouet, du couchant sur le chemin du bourg de Riec à Bannalec, au septentrion sur le chemin de Queranquelven au Trévoux.
Autre tenue logée au dit village du Rest possédé par Marc et Alain Le Bris, Yvon Secquin et Catherine Le Guernalec sa mère pour en payer de rente convenancière quatre livres quatorze sols, deux chapons, un minot d'avoine entre les dits Marc Le Bris et Alain Le Bris et les dits Sicquin et consorts, trente sols par argent, un chapon, demi minot d'avoine le tout comble et foulé, mesure de Quimperlé contenant dix journaux de terre chaude et quatre journaux et vingt cordes de terre froide donnant du levant sur terre du dit manoir de Querannos, du midi sur le chemin qui conduit de Querenquelven au ??????, du couchant sur les terres de Queranrost, du septentrion sur les terres du Tréuodec au dit village de Queranrost.
Plus au village de querien possédé par Jan Le Guiader le jeune, faisant tant pour lui que pour Jacquette Le Croisant et Corentin Le Garo et Marguerite Le Breton et consorts pour payer de rente quarante cinq sols monnaie, quatre minots d'avoine comble et foulé mesure de Quimperlé contenant sept journaux de demi de terre chaude et dix journaux de terre froide donnant du levant sur terres du village de Quernaa er go, du midi sur terres du village de Cremen Bras, du couchant sur la rivière d'Aven, du septentrion sur terres du village de Gluniec.
Un parc et pièces de terre aux issues du bourg de Bannalec que posséde à titre de féage (fouage ?), René Quernevel, Charles Quernevel et consorts contenant quatre journaux et
[p. 478] quart pour en payer par an sept sols six deniers monnoie. Le tout situé en la paroisse de Bannalec fors la tenue de Querien situé en la paroisse de Riec sur l'extrémité de la paroisse de Bannalec. Laquelle terre noble de Queranquelven et sa dépendances appartient au dit Seigneur du Plessix pour l'avoir retiré par prouesse lors de la vente judicielle d'icelle par la juridiction de Quimperlé comme dépendante de la succession bénéficière de noble homme Guillaume Le Cain, sieur du dit manoir de Queranquelven le vingt sixième juillet mil sic cent cinquante. Que le dit seigneur du Plessix déclare tenir noblement et prochement du roi à devoir de foi, hommage, obéissance, rachapt, ventes et lodes quand le cas y échoit à la charge des chefrentes sur les villages ainsi qu'il est déclaré ci devant que les domainiers paient annuellement et sont obligés et en acquitte le dit seigneur du Plessix.
Laquelle présente déclaration le dit seigneur du Plessix présent devant nous notaires royaux et héréditaires à Quimperlé affirme véritable et au paiement et continuation des dites rentes et devoirs a??? et hypothèque les maisons et héritages ci dessus ????????? et ??????????? d'iceux pour sur le tout être procédé suivant les ordonnances royaux et coutume de ce pays avec pourvoir à maître son procureur au siège royal de Quimperlé chez lequel il a élu domicile, de présenter la dite déclaration devant messieurs les commissaires en requérir acte pour icelle être reçue et enrolée dans le papier terrier, rentier et réformation du domaine de Quimperlé et pour ce qu'il l'a ainsi voulu, nouer de son consentement l'avons condamné par le jugement et autorité de notre dite cour sous le sceau d'icelle à cettes apposé nos signes et celui du dit seigneur du Plessix pour son respect fait au dit Quimperlé en l'étude de Millon, l'un des dits notaires ce jour cinquième janvier mil six cent quatre vingt.
Le vingt cinquième jour de septembre mil six cent quatre vingt a comparu devant nous notaires royaux à Quimperlé Messire Guillaume Riou, Seigneur du Plessix desnommé en la déclaration ci devant lequel expliquant sa déclaration a dit que les seigneurs de Quimerch, de Riec et de Hesnan prétendent la mouvance du moulin de Queranquelven, le dit seigneur de Quimerch seul le Parc de Saint Guenollé, le grand bois joignant le dit parc, la garenne du dit Queranquelven, les villages de Querannoz, Queranrest et Saint Lucas, et le seigneur de Riec, la mouvance de Querguillerm Alain, de Queranmaout autrement Querpenédan, de Querdelen et de Querieu pour cause desquelles il y a eu ci devant procés, encommencé en cette cour et n'a fait sa déclaration que pour éviter à la continuation des saisies et frais d'icelles, et de plus a déclaré ne vouloir connaitre monsieur de Pendref pour son juge attendu qu'il a procés contre lui et qu'il lui a ci devant fourni moi??? et récusations par la juridiction d'Hennebond par deux exploits signifiés les cinq et vingtième du présent mois, et déclare se soumettre au jugement des autres commissaires de la dite juridiction de Quimperlé et à signer les dits jours et an.
Par sentence de messieurs les commissaires insérée au 4° volume des sentences , folio 279, la déclaration a été reçue à la charge de tenir le manoir de Queranquelven et ses dépendances noblement et ???? plus des dits héritages ?????? aux charges et devoirs reconnus par icelle et de payer à la recette du domaine de Quimperlé au jour et terme de Saint Michel en septembre de chaque année, savoir
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sur le lieu de Quer???? ou Quer??? sept deniers monnaie, une mine de froment, une mine d'avoine,
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sur le village du Cliziou ou Querangac vingt cinq deniers monnaie, un mel de froment et un mel d'avoine,
- sur la métairie de Querguillerm avec le moulin en dépendant deux deniers monnaie, deux écuelles de froment et deux écuelles d'avoine
- sur le village de Quedelen, huit deniers, un minot et demi de froment, un minot et demi d'avoine et une poule
- sur Saint Lucas, deux sols et six deniers monnaie
- sur la tenue du Pouloupry, trois quart de minot de fromeent et trois quart de minot d'avoine,
- sur le manoir de Queranquelven, quatre deniers monnaie,
- sur Quer????, quatre deniers,
- sur le Rest, quatre deniers,
- sur Querjan quatre deniers tournois de cheffrente.